ActualitésAnimaux sauvagesOne Voice retourne en justice pour 16 000 choucas des tours dans le viseur en Bretagne

One Voice21 juillet 20244 min

Dans le Finistère et les Côtes-d’Armor, 16 000 choucas des tours risquent d’être abattus dans les mois qui viennent. Malgré leur protection aux niveaux européen et national. Une fois de plus, One Voice attaque ces arrêtés !

En pleine période de nidification, bien que les petits viennent de naître et sont encore présents dans les nids, des chasseurs vont pouvoir tirer sur des milliers de choucas dans les semaines qui viennent. Alors même que toutes les études montrent que les abattages ne sont pas une solution efficace contre les dégâts qui leur sont imputés. D’ailleurs, dans le département voisin du Morbihan, notre engagement sans faille a permis de réduire drastiquement le nombre d’oiseaux ciblés.

Cruelle et inefficace : voilà comment qualifier l’action des préfets du Finistère et des Côtes-d’Armor. Ils reconnaissent d’ailleurs eux-mêmes que les massacres de l’année dernière n’ont eu aucun effet. Peut-être auraient-ils dû nous écouter, car nous ne cessons de le répéter : toutes les études scientifiques montrent que tuer les oiseaux n’a pas d’incidence sur la réduction des dégâts aux cultures, au niveau des parcelles comme du département.

Au fond, il s’agit simplement de calmer les agriculteurs à peu de frais, puisqu’à l’évidence la vie des animaux, même protégés, n’a pas de valeur pour les préfets. Tout en sachant pertinemment que les mesures mises en œuvre ne fonctionneront pas. Une tartufferie de plus!

Il y a mille manières d’empêcher des oiseaux de se nourrir dans les champs, mais aucune n’est sérieusement étudiée. Dans le Finistère, le préfet se contente ainsi d’indiquer qu’elles seraient trop longues et complexes. Obstruer les cheminées, où ces oiseaux aiment nicher, trop long et trop complexe ? Un comble quand on voit la facilité avec laquelle des milliers d’oiseaux pourtant protégés peuvent être abattus…

En 2022, nos recours avaient permis de sauver in extremis près de 27 000 oiseaux. Si l’année dernière la justice a refusé de suspendre en urgence ces décisions, nos actions permettent malgré tout, année après année, de faire baisser fortement les quotas. Nous attaquons donc à nouveau ces arrêtés des préfets du Finistère et des Côtes-d’Armor !


One Voice
Site Web | Autres articles

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.