ActualitésAnimaux sauvagesDeux audiences à Besançon et Toulon pour défendre les loups contre les tirs

One Voice27 mai 202415 min

Face à la persécution grandissante dont sont victimes les loups, dont la population a diminué de 9% en 2023, nous déployons les grands moyens.
Fin 2022, les autorités du Doubs avaient donné leur feu vert pour des «tirs de défense simple» sur les loups. Avec ses partenaires, One Voice a demandé l’annulation de ce texte. L’audience a lieu mardi 28 mai, à 10h45, au tribunal administratif de Besançon.
À la même époque, l’association avait réclamé seule (et sans être entendue), une suspension en urgence des «tirs de défense renforcée» dans le Var. Lundi 3 juin, à 9h45, au tribunal administratif de Toulon, le fond sera débattu.

Comme si l’hostilité de l’État à l’égard des loups n’était pas assez flagrante à travers le nouveau plan d’action 2024-2029, et alors même que 7 Français sur 10 souhaitent que les dérogations autorisant des tirs létaux soient interdites (sondage Ipsos/One Voice de septembre 2023), un arrêté ministériel publié il y a quelques semaines facilite encore davantage l’abattage de ces cousins des chiens, nos compagnons de toujours. Avec Animal Cross et AVES, nous avons déposé un recours devant le Conseil d’État pour en demander l’annulation.

Laisser des bovins parfois jeunes et vulnérables sans surveillance, pour, en parallèle, distribuer des autorisations de tirs sur les loups? Pour les pouvoirs publics, c’est des aides pour protéger les troupeaux de vaches, chevaux ou ânes en moins à verser… Pourquoi s’embêter à assurer la sécurité d’animaux qui finiront de toute façon à l’abattoir ? Leurs éleveurs n’auront qu’à terroriser les loups à la place.

Parce qu’en accord avec l’État, elle a choisi de considérer les troupeaux de bovins comme non protégeables pour tuer des loups plutôt que de rechercher des solutions pacifiques, nous avons, main dans la main avec FERUS et le Pôle Grands Prédateurs, attaqué la préfecture du Doubs fin 2022.

Un mois plus tard, les autorités du Var n’ont pas fait mieux, autorisant des tirs de défense renforcée avec des justifications bien légères… Le manque de vérification est criant, l’État se contentant des déclarations des éleveurs plutôt que de leur proposer de les former ou de les accompagner… Les juges ont estimé qu’il n’y avait pas urgence à suspendre les tirs. Nous serons à l’audience pour débattre cette fois du fond du problème.

Mardi 28 mai, à 10h45, nous serons donc au tribunal administratif de Besançon avec nos partenaires pour défendre les loups tués dans le Doubs, puis, lundi 3 juin, à 9h45 au tribunal administratif de Toulon pour ceux du Var.

Nous appelons le public à signer notre pétition pour que les loups soient enfin respectés.


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Il y a un commentaire

  • Monnot Michèle

    28 mai 2024 à 18h00

    Je signe pour la protection des loups

    Répondre

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