ActualitésAnimaux domestiquesDes chiennes battues sur le point d’être restituées à leur tortionnaire : One Voice dépose plainte

One Voice10 juillet 202422 min

Gard, 29 mai 2024. La SPA de Nîmes se voit confier la garde de Pepa, 7 mois, et Kailye, 7 ans. Les deux staffies ont été retirées à leur détenteur quelques heures plus tôt, du fait de lourdes maltraitances filmées la veille. Une plainte est déposée dans la foulée. Pourtant, aujourd’hui, la gendarmerie de Calvisson exige que la SPA de Nîmes les restitue, alors même qu’une enquête est en cours. Nous déposons plainte à notre tour et exhortons la justice à confisquer les chiennes définitivement.

C’est la vidéo enregistrée par un voisin qui a permis de sauver Pepa, victime d’un déchaînement de violence en mai dernier. Alertée, la police s’est rendue sur place et a retiré du domicile deux chiennes terrorisées pour les mettre en sécurité à la SPA de Nîmes.

Sur place, l’auteur des faits explique qu’il ne s’agit pas là de maltraitance, mais d’une « correction », car Pepa a grignoté les fils électriques du portail. Rien ne justifie de tels actes à l’encontre d’un animal, encore moins sous couvert d’apprentissage.

Emmenées chez le vétérinaire, les blessures physiques sont heureusement mineures, mais le traumatisme psychologique est immense. Les deux chiennes sont très craintives, en particulier vis-à-vis des hommes. Depuis plus d’un mois, Pepa et Kailye sont soignées et choyées par les agents du refuge et reprennent doucement confiance.

Mais aujourd’hui, surprise : un appel de la gendarmerie de Calvisson à la SPA indique qu’elles doivent être rendues. Elles appartiennent en réalité à la compagne du mis en cause, qui vit avec lui. Peu importe pour les autorités de savoir que les deux victimes canines vont réintégrer la même maison que leur bourreau. Si vous en doutiez, voici une fois encore la preuve que les animaux sont traités comme des objets : le droit de propriété prime sur leur protection. Certes, cette femme n’est pas l’auteure des coups, et, oui, les animaux sont identifiés à son nom, mais comment peut-on accepter de les renvoyer au domicile où réside l’homme qui les tyrannise tant que l’affaire n’a pas été jugée ?

Pour Pepa et Kailye, nous déposons plainte. Nous demandons leur confiscation définitive afin qu’elles ne connaissent plus jamais les coups. Signez notre pétition pour que nos compagnons bénéficient enfin d’une protection pénale effective.

Photo : © One Voice


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2 commentaires

  • Bono

    12 juillet 2024 à 21h41

    Je suis contre la maltraitance animale .

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  • Raynier

    10 juillet 2024 à 19h28

    C’est scandaleux.
    Si on fait le parallèle avec un enfant dans le mêmes conditions, il ne serait pas remis dans le foyer maltraitant.
    Ici, c’est strictement la même chose. C’est une honte. Je soutien cette plainte, en espérant que la justice entende raison

    Répondre

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