Notre indignation est totale, les intérêts politiciens au service des lobbies de l’agriculture intensive et de la chasse sont passés avant l’impérative nécessité de protéger la biodiversité et la nature, pour les générations à venir. Malgré un consensus scientifique, le Comité permanent de la Convention de Berne vient de voter peu ou prou la mort des loups en Europe cédant aux lobbys agricoles et aux chasseurs.
Un loup sur 5 est condamné à être tué avant l’abaissement de leur protection. Que veulent ces agriculteurs intensifs? Intensifier la disparition des animaux et continuer à dicter leur loi à Bruxelles comme à Paris…
5 pays se sont opposés au déclassement: Royaume-Uni, Monaco, Monténégro, Albanie et Bosnie-Herzégovine. Cette dernière a tenté de faire reporter d’un an le vote, sans succès. 2 se sont abstenus: Tunisie et Turquie.
Tous les autres ont choisi d’abaisser le statut de protection des loups, les passant d’espèce «strictement protégée» à «protégée».
Avec nos partenaires internationaux, nous étudions tous les recours possibles. Nous ne nous arrêterons pas là pour les loups.