Les blaireaux finiront-ils par avoir la paix ? Plus que jamais, les périodes complémentaires de vénerie sous terre sont sur la sellette. Alors que les tribunaux se prononcent désormais massivement contre cette pratique archaïque qui décime des milliers d’individus chaque année et s’ajoute à la saison de chasse déjà si mortifère, les audiences auxquelles participent One Voice se poursuivent. Le 28 mars à 9h30, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne étudiera nos recours sur les arrêtés des préfets de l’Aube, de la Haute-Marne et des Ardennes pour la saison 2023-2024. Le même jour à 10h15, les juges d’Orléans se pencheront sur l’arrêté de 2020-2021 dans le Loiret.
À présent les blaireaux sauvés, en route vers l’annulation des arrêtés !
Dans ces quatre départements, les préfets autorisent le déterrage au printemps et en été, en pleine période de reproduction. Les familles sont terrorisées: sans possibilité de fuite, les petits et leurs parents sont massacrés jusqu’au fond de leurs terriers. Depuis plusieurs années, nous attaquons systématiquement ces décisions, seuls ou avec nos partenaires (Loiret Nature Environnement pour l’arrêté de 2020-2021 dans le Loiret, et AVES pour les arrêtés de 2023-2024 dans l’Aube, la Haute-Marne et les Ardennes).
Au printemps 2023, One Voice avait ainsi obtenu en urgence la suspension de la chasse dans ces départements comme dans une trentaine d’autres, permettant que des milliers d’individus soient épargnés !
Contre l’acharnement des préfets, portons la voix des blaireaux !
Lentement mais sûrement, la justice suit son cours et confirme, partout en France, l’illégalité de ces décisions. Récemment, les tribunaux de Caen, de Limoges, de Nantes ou encore d’Amiens ont définitivement annulé des arrêtés, rappelant que la vénerie sous terre met en danger les blaireautins.
Et si les préfets continuent d’autoriser ces massacres malgré tous ces jugements, qu’ils se le tiennent pour dit: nous répondrons toujours présent pour porter la voix de ces véritables architectes des sous-sols, tués par milliers pour le seul plaisir d’un petit nombre de personnes qui cherchent à s’occuper en dehors de la saison de chasse.
Pour envoyer un message fort à tous les préfets, nous appelons le public à signer nos pétitions pour exiger la protection des blaireaux et l’interdiction de la vénerie sous terre ainsi qu’une réforme radicale de la chasse.
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Chouly
26 mars 2024 à 16h48
Abolition de la chasse des blaireaux