Horrifique, scandaleuse, contraire aux normes élémentaires d’hygiène, la fête patronale de Saint-Bonnet-près-Riom persiste et signe. Après notre enquête de septembre 2023, qui avait révélé des jeunes frappant et décapitant des animaux sans vie être applaudis pour leurs «actes de bravoure» et loués par leurs aînés pour leur manque d’empathie, nous nous insurgeons contre la lâcheté de la mairie et l’insistance du comité des fêtes de la commune pour maintenir en l’état cette tradition écœurante. Et réitérons notre demande : oies, lapins et poules ne doivent plus être tués et voir leurs cadavres martyrisés sous prétexte de divertissement.
Dépouilles d’oies, de poules et de lapins suspendues par les pattes pour être successivement embrassées, frappées puis décapitées par de jeunes femmes et hommes de 18 ans : saisies à Saint-Bonnet-près-Riom le 17 septembre 2023, les images de notre enquête ont – à juste titre – offusqué de nombreuses personnes et fait réagir deux conseillers régionaux.
Face à l’obstination de certains habitants et du maire de la commune, qui refusent farouchement de renoncer à une sempiternelle tradition barbare qu’il faudrait selon eux entretenir, nous avons saisi le tribunal de Clermont-Ferrand.
Pour les animaux, lutter jusqu’à la disparition de ce «jeu»
Cette année encore, nous ne céderons rien. Nous n’avons rien contre les festivités. Mais un événement convivial, comme c’est le cas de la fête patronale qui sera à nouveau organisée du 20 au 23 septembre, justifie-t-il de mettre à mort des animaux et de mutiler leurs corps ? Notre société a-t-elle besoin de faire entrer davantage de jeunes dans l’âge adulte en leur inculquant la violence et en cultivant en eux, comme une vertu, l’absence d’empathie ?
Nous demandons que les festivités se déroulent sans qu’aucun animal soit victime du jeu du «cou de l’oie» et exigeons l’interdiction de cette pratique dans toute la France, comme nous l’avons également fait à Beaux ou à Arfeuilles.
Pour les oies, lapins et poules visés, nous appelons le public à signer notre pétition, et à faire part à la préfecture du Puy-de-Dôme de son inquiétude pour ces jeunes et le futur de notre société si ce « jeu » malsain persiste.
Photo : © One Voice
3 commentaires
Picard
14 septembre 2024 à 10h47
Stop à la souffrance animale !!!!
pascaline bottin
12 septembre 2024 à 14h43
comment peut-on continuer à faire vivre ces pratiques d’un autre temps… en 2024… en France !
Chouly
11 septembre 2024 à 19h51
Stop a ces cruates du moyen age