Il s’appelait Mirsou. En décembre 2023, le petit chat blanc et roux a été tué par le désormais l’ex-conjoint de la femme avec laquelle il vivait paisiblement dans un appartement de Seine-Saint-Denis. Sa vie a duré moins de deux ans, fauchée par une violence qui n’épargne ni les humains, ni les animaux. Pour réclamer justice en son nom, nous serons présents au procès de son tortionnaire au tribunal de Bobigny, lundi 9 décembre à 13 h.
Le 24 décembre 2023, Mirsou est mort violemment. Ce soir-là, la femme qui prenait soin de lui l’avait confié le temps d’une sortie à celui qui était encore son conjoint. Mais au beau milieu de la soirée, celui-ci l’a appelée pour lui annoncer que Mirsou s’était échappé. Paniquée, elle a aussitôt décidé de rentrer chez elle sans le prévenir, bien décidée à retrouver son chat. Sur place, elle est tombée nez à nez avec l’homme en plein nettoyage, dans une forte odeur de Javel, ses gants tachés de sang… Très affectée, elle n’a d’abord pensé qu’à chercher Mirsou. Peut-être s’était-il caché dans un recoin de l’appartement, attendant son retour ? L’espoir était encore permis. Mais soudain, elle a surpris son compagnon quittant brusquement l’appartement avec des sacs plastique et se précipitant vers l’ascenseur. Se lançant à ses trousses, elle est parvenue à l’arrêter avant qu’il se soit débarrassé des sacs dans le local poubelle.
Et… Et ce fut le choc : la femme a découvert le corps inerte de son petit protégé, entièrement trempé. En larmes, elle a malgré tout réussi à trouver un vétérinaire de garde pour lui confier, en pleine nuit, sa dépouille. L’autopsie effectuée quelques jours plus tard a révélé que les tortures que Mirsou avait subies ne pouvaient que lui être fatales : deux crocs cassés, mâchoire supérieure luxée, hématome et caillots de sang dans la gorge…
Reconnaître le lien entre violences contre les animaux et contre les humains : une urgence vitale
Dévastée par le décès de Mirsou et les tortures qu’il a endurées, sa compagne humaine a déposé plainte pour actes de cruauté et sévices graves ayant entraîné la mort d’un animal, et nous a demandé de l’aider à obtenir justice. Nous avons immédiatement répondu présents. Pour Mirsou et tous les autres animaux victimes de maltraitances, nous continuerons à nous battre afin que de tels faits soient reconnus à la hauteur de leur atrocité.
Pour défendre nos compagnons lâchement frappés et parfois tués par des individus dont ils sont rarement les seuls souffre-douleur, et pour reconnaître le lien entre les actes commis contre les humains et contre les animaux, nous appelons le public à signer notre pétition.
Lundi 9 décembre, à 13 h, nous serons au tribunal judiciaire de Bobigny pour soutenir la plaignante en tant que partie civile et porter la voix de Mirsou et de tous les animaux victimes de la violence humaine.
Photo : ©One Voice
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DIWAR
10 décembre 2024 à 12h43
Repose en paix petit Marsou. De tout cœur avec son humaine. J’espère que cette fois la justice française sera moins laxiste. Et surtout que cette grosse m**** soit puni sévèrement.