ActualitésAnimaux sauvagesPêche illégale dans les Alpes-Maritimes : One Voice défend en justice les oiseaux blessés

One Voice1 mars 20252 min

À Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var et Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, les oiseaux sont victimes des pêcheurs. Chaque jour, dans des milieux où s’en prendre aux poissons est pourtant interdit, des goélands, des cygnes, des flamants roses et des mouettes rieuses sont blessés par des filets et hameçons abandonnés, causant parfois la mort de ces animaux protégés. Pour eux, nous portons plainte contre X auprès du tribunal judiciaire de Grasse.

Sur le littoral azuréen, la biodiversité est théoriquement mise à l’abri dans de nombreux espaces, à commencer par les grands oiseaux qui peuplent ces terres. Certains sont particulièrement vulnérables et protégés par les textes européens et nationaux, tels que les goélands, les cygnes, les flamants roses ou encore les mouettes rieuses. Des panneaux, bien visibles, indiquent les règles à respecter. Mais les pêcheurs s’en moquent. Que ce soit au sein des zones protégées de Saint-Laurent-du-Var et de Cagnes-sur-Mer, ou sur la côte de Villeneuve-Loubet, où leur loisir mortifère est interdit, ils n’hésitent jamais à sortir leurs cannes. Non contents d’être dans l’illégalité et d’ôter la vie à des poissons, ils jonchent en plus la nature de déchets. Filets, hameçons… tout est laissé sur place. Et les oiseaux en paient le prix fort.

Chaque jour, les goélands, cygnes, flamants roses et mouettes rieuses des Alpes-Maritimes peinent à se nourrir, à cause de la pression exercée sur leur milieu par les pêcheurs. Chaque jour, ils sont aperçus pris dans des filets qui sectionnent leurs pattes, avec des leurres coincés dans leur bec ou encore avec des hameçons perçant leur chair, lorsqu’ils ne les avalent pas… Et ce dans l’indifférence totale des pêcheurs qui ne prennent pas la peine de les secourir, les laissant se débattre désespérément dans les mailles qu’ils ont abandonnées à la dérive. Les sauvetages se font sans eux. Des vétérinaires prennent en charge les animaux en détresse, parfois agonisants. La gravité des blessures ne permet pas toujours de les maintenir en vie. Certains succombent dans d’atroces souffrances, dévorés par les infections, la gangrène ou étranglés par du fil, comme ce jeune cygnon qui n’a pas eu le temps de grandir.

Pour tous les poissons et oiseaux tués illégalement par les amateurs d’un loisir cruel, nous portons plainte auprès du tribunal judiciaire de Grasse et demandons le respect des règles supposées permettre aux animaux de vivre en paix.

Photo : ©One-Voice


One Voice
Site Web |  Autres articles

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.