Vendredi une grue est arrivée et des palissades ont été montées pour cacher ce qui allait se passer. Le parc a fermé ses portes après un dernier spectacle où les soigneurs se sont confiés à nos enquêteurs infiltrés dans le delphinarium le 7 janvier 2024.
Le 9 janvier au matin, les équipes du Marineland se sont animées à partir de 9h environ. Nous avons constaté que Wikie, Keijo et Inouk avaient été rassemblés dans le bassin le plus proche de la grue – dit “bassin médical”, et le vidage de celui-ci a été effectué dans la matinée. Nous avons assisté à l’arrivée d’un camion vers 10h.
Des brancards/hamacs ont été apportés. Il semble qu’une tentative a été faite de mise dans un hamac de l’un des mâles par de nombreux humains dans le bassin vidé (a priori Keijo – visible à partir de 27’25 à 34’25 de la vidéo ci-dessous), et que cela a été stoppé pour la pause déjeuner. Les filins tenant le hamac ont été détachés de la grue à cette occasion.
A 14h environ, un deuxième camion est arrivé. Le test va sans doute se poursuivre.
Nous maintenons que ce “test” de stress grandeur nature est susceptible de nuire aux orques déjà en mauvaise santé. La France ne doit pas abandonner ses orques, aucune autorisation d’exportation ne doit être délivrée par les services de la préfecture ni du ministère de l’écologie a minima avant que l’expertise indépendante ait lieu. Expertise ordonnée par la justice pour laquelle le Marineland avait déclaré, après la décision de la cour d’appel, qu’il serait coopératif. Or, nous constatons qu’avec le silence du parc, la présence d’une grue, de camions et des informations que l’on obtient, tout fait craindre un départ prochain voire imminent.
La préfecture et le ministère ne doivent pas se rendre complices d’une exfiltration en catimini des orques qui permettrait au Marineland de se soustraire à une expertise dont il ne veut pas. Et encore moins d’un départ des orques dans quelques mois vers un sanctuaire qui ne leur rapporterait rien.
Muriel Arnal se trouve sur place, ainsi que l’équipe de direction de One Voice et la Coordinatrice terrain (des antennes militantes), accompagnés de l’un des experts vétérinaires auquel l’association a fait appel.
Photo : ©One Voice
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Marie-Hélène Roussel
9 janvier 2024 à 19h05
Malheureusement, je crains que tant qu’il n’y a pas quelqu’un pour piquer les clés de la grue, ou personne pour retirer les roues des camions, ces orques vont être envoyé à la mort au Japon.
Est-ce que vous avez des contactes avec leur mouroir au Japon? Peut-être tenter de saboter la “vente”, en montrant les vidéos des problèmes de santé, en montrant, les vidéos d’agressivité, de maladies, blessures,… Afin de faire en sorte que le Japon n’en veuillent plus.
Faut empêcher ça.