Au lendemain de la publication des arrêtés sur la chasse traditionnelle des alouettes des champs, que One Voice attaque au Conseil d’État, et de la publication du sondage IPSOS/One Voice sur l’opinion des Français à l’égard de la chasse, le week-end des 8 et 9 octobre, One Voice organise une action nationale coordonnée de ses antennes locales pour sensibiliser la population sur les méfaits de la chasse… Sur les animaux tués, bien entendu, mais aussi sur les chiens utilisés comme arme et considérés comme des outils, sur l’insécurité pour les humains, et sur la pollution que ce loisir engendre dans les espaces naturels.
One Voice sera donc présente à Bordeaux, Gap, La Rochelle, Lille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rouen et Troyes.
Chasse en enclos, chasses traditionnelles, chasse au fusil ou à l’arc, déterrage des blaireaux ou des renards, piégeage des oiseaux, chasse à courre… au XXI siècle, toutes ces pratiques existent encore malgré la volonté de la population de les réformer radicalement.
La chasse, en France, ce sont entre 6 000 et 8 000 tonnes de plomb dans la nature, 20 millions d’animaux issus de l’élevage pour être relâchés et abattus, 45 millions d’animaux abattus par an et 90 espèces d’animaux tués chaque année !
One Voice s’y oppose depuis des années et tente de faire changer les mentalités dans l’Hexagone en mettant en évidence la souffrance des animaux, l’absurdité de la pratique et les dommages collatéraux que la chasse engendre. Des centaines de milliers de citoyens et des dizaines d’associations portant ces revendications veulent faire changer cela à nos côtés.
Il existe encore aujourd’hui deux poids deux mesures pour certains animaux. Les chiens par exemple… affublés artificiellement du qualificatif « de chasse ». On les imagine courir à travers bois et campagnes, heureux de satisfaire leur instinct de prédation et leur besoin de se dépenser. Mais derrière l’image d’Épinal, la réalité est bien différente. La vie des chiens de chasse est une vie d’arme par destination voire d’outil.
Car une fois les fusils remisés, les chiens épuisés, souvent blessés, sont enfermés dans des fourgonnettes grillagées. Direction le chenil : les chiens y sont attachés à des piquets à même la boue, ou confinés dans des cages exiguës.
Assoiffés, malnutris, parfois battus s’ils n’obtempèrent pas assez vite, plusieurs portent des colliers électriques qui envoient des décharges s’ils osent aboyer.
Certains vivent même au milieu des dépouilles de leurs congénères, nos enquêtes en infiltration dans diverses chasses et celles dans des chenils en Dordogne ou dans le Jura le montrent bien.
Consultez les liens de chaque ville pour la date, l’heure et le lieu exacts.
Photo : ©One Voice