Dans le laboratoire de Brunoy, dépendant du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), on euthanasie et on décapite des petits lémuriens. Le tout dans une opacité bien opportune. Mais dans sa décision rendue le 31 mai 2024, le tribunal administratif de Versailles a ordonné au MNHN de communiquer à One Voice l’ensemble des documents demandés concernant les conditions de détention et les expériences que les microcèbes mignons subissent.
Une institution dite protectrice des espèces qui récidive dans l’opacité et la torture des microcèbes !
Depuis 2021, One Voice demande au MNHN la fermeture du plus grand élevage de microcèbes mignons destinés à l’expérimentation au monde, où 500 de ces minuscules lémuriens de la taille d’une souris sont parqués pour finir dans les laboratoires. Afin de révéler ce qui s’y passait, nous avions alors exigé la transparence de la part du Muséum.
En février 2023, le tribunal administratif de Versailles avait déjà ordonné que nous recevions les rapports d’inspection des services vétérinaires de la DDPP réalisés entre 2014 et 2021, ainsi que les informations statistiques sur l’utilisation des animaux, y compris celles sur la gravité réelle des procédures.
Faire la lumière sur l’exploitation de ces primates
Aujourd’hui, le tribunal nous donne à nouveau raison ! Le Muséum a désormais deux mois pour nous communiquer les évaluations éthiques et rétrospectives réalisées depuis 2013 sur les projets où sont exploités ces petits animaux aux grands yeux.
Préfectures, Inserm, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche… En quelques mois, des dizaines de décisions sont allées dans notre sens et nous ont donné l’accès à des centaines de documents, permettant de révéler au grand jour la réalité des laboratoires !
Pour que cesse le calvaire des expériences sur les microcèbes mignons, nous appelons le public à signer notre pétition.
Photo : ©One-Voice