« En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire ».
George ORWELL (1903-1950) journaliste, écrivain , chroniqueur
En 2016, à 38 ans et pour la première fois de ma vie, je m’engageais en politique pour défendre une cause trop peu défendue, celle des animaux.
Écœuré par le sort des pauvres bêtes entassées dans les bétaillères, humiliées et prisonnières dans les cirques, massacrées dans les arènes, dans nos forêts, dans les abattoirs, je répondais à l’appel d’un jeune parti politique encore inconnu, qui n’avait qu’un but dans son programme : lutter contre toutes les formes de maltraitance dont sont victimes les animaux dans notre pays en le portant sur le terrain politique…vaste programme, très motivant.
Candidat pour la première fois en juin 2017 pour les législatives parmi les 147 candidats investis par le jeune mouvement né quelques mois plus tôt, dans la 12 ème circonscription des Hauts-de-Seine, j’obtenais pour le compte des animaux et du Parti animaliste, 1,39 % des voix.
Passé inaperçu et encore totalement méconnu, nous obtenions néanmoins un score suffisant pour obtenir le financement public, et nous préparer pour la prochaine échéance électorale importante, celle des européennes, durant laquelle, malgré l’obstruction anti-démocratique, nous obtenions un score national de 2, 17 % des voix, qui marqua la première percée franche de notre formation politique au niveau national.
Les municipales et les régionales qui suivront en 2020 et 2021, nous offrirons alors nos tous premiers élus, dont j’ai l’honneur de faire partie au sein du Conseil régional d’Ile-de-France depuis juin 2021.
Législatives 2022, une nouvelle occasion d’envoyer un signal fort contre la souffrance animale
L’année 2022 a commencé tambour battant pour notre formation politique avec l’entrée en lice, durant l’été 2021, pour les élections présidentielles de notre candidate Hélène Thouy. Encore une fois, l’obstruction anti-démocratique a marché à plein régime et malgré le travail de forçat de centaines de bénévoles pour obtenir les 500 signatures, nous nous sommes heurtés au verrou de la realpolitik, avec les lâchetés, les compromissions et l’esprit anti-républicain de bons nombres d’élus locaux et nationaux.
Néanmoins, cette expérience malheureuse a fait naître un fort engouement parmi les militants de la cause animale et l’excellente pré-campagne menée par Hélène Thouy, nous a permis de porter la voix des animaux sur les plateaux de télévision, cette bonne dynamique nous porte encore à l’aube du premier tour des législatives et nous promet une belle réussite.
Les législatives ont d’ores et déjà bien commencée pour notre mouvement avec des résultats en progression dans les circonscriptions des français de l’étranger ainsi qu’en Polynésie française.
Encore une fois, cette élection est l’occasion d’envoyer un signal fort en direction des autres formations politiques qui négligent voire qui méprisent les sujets se rapportant au sort des animaux. Les Français nous l’ont rappelé durant toute cette campagne des législatives qui se termine vendredi soir, ils veulent des avancées concrètes et réclament dans leur écrasante majorité, l’interdiction de la chasse à courre, des corridas, de l’élevage intensif, de toute expérimentation animale, du gavage et des pires pratiques qui touchent les animaux dans notre pays.
Les élus de la République, censés représenter les aspirations du peuple sont bien souvent des gens soumis aux lobbys de la chasse, de l’élevage et n’ont aucun intérêt à faire avancer le droit des animaux au contraire des candidats du Parti animaliste qui se dévouent corps et âme pour faire émerger les questions animales dans cette campagne morose et qui est pour beaucoup de candidats une simple course aux places.
Si nos candidatures peuvent être considérées comme de simples candidatures de témoignage, car nous sommes conscients de n’avoir quasiment aucune chance d’être élu, l’intérêt de porter les questions animales dans cette campagne, lui est toujours aussi important.
Cette année, nous serons 421 candidats déployés sur tout le territoire national afin de défendre des mesures de bon sens, des mesures de justice afin de représenter des êtres sensibles qui ne peuvent se représenter eux-mêmes et qui sont soumis aux pires violences.
Notre programme Sauver les animaux et nous sauver nous-mêmes répond aux grands enjeux actuels et à l’attente majoritaire des Français qui rejettent massivement l’élevage industriel et s’inquiètent de ses conséquences sanitaires et environnementales catastrophiques.
Le 12 juin 2022, le vote utile et sincère pour les animaux est celui du Parti animaliste, donnons un élan politique à la cause animale pour bousculer les vieux appareils politiques sclérosés et qui restent sourds et déconnectés au sort de millions d’êtres sensibles.
Guillaume Prevel
Conseiller régional Ile-de-France du Parti animaliste
Correspondant des Hauts de Seine du Parti animaliste