Depuis plus de 40 ans, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) se bat sans relâche pour faire reconnaître les droits des animaux sauvages et défendre l’expression de la nature dans toute sa diversité, toutes ses spécificités. Fière de son indépendance financière et politique, qui lui garantit une totale liberté d’action et de ton, l’ASPAS ne peut aujourd’hui rester silencieuse face à la troublante montée en puissance des idées d’extrême droite en France.
L‘ASPAS rejoint ainsi de nombreuses associations de protection de la nature telles que la LPO, la FNE, Greenpeace et d’autres, qui se sont engagées pour faire barrage à l’extrême droite.
Protéger la nature et promouvoir l’expression du Vivant, c’est accueillir et respecter chaque élément dans sa diversité, sa fragilité ; c’est surtout apprendre à coexister, à faire preuve de solidarité et d’humilité.
Mue par une idéologie fondée sur la peur et le rejet de l’autre, l’extrême droite est non seulement un danger pour la société civile, mais elle est aussi une grave menace pour l’ensemble de la biodiversité. La théorie selon laquelle certains êtres auraient plus de valeur que d’autres est par nature incompatible avec l’écologie, et donc le monde dans lequel on vit. Par ses prises de position, par ses votes à l’Assemblée nationale ainsi qu’au parlement européen, l’extrême droite a systématiquement prouvé qu’elle s’opposait à la protection de la faune sauvage, du Vivant, et des espaces naturels, terrestres et marins.
Face à ces menaces, aux atteintes grandissantes à la nature et à l’ensemble de ses habitants, humains compris, l’ASPAS appelle de ses vœux une politique solidaire et écologique, où la préservation de l’environnement et une agriculture respectueuse du Vivant sont au cœur de ses préoccupations.
ASPAS
Association pour la protection des animaux sauvages
2 commentaires
Pingback: Menace imminente pour les animaux – Des législatives à haut risque (lettre de L214) – No Corrida
Delabre
26 juin 2024 à 16h14
Bonjour,
Excellente initiative ! Mais cibler la seule extrême droite me paraît très réducteur. En effet, les députés et les sénateurs de la droite et du centre, voire ceux du centre gauche ont la plupart du temps voté contre la nature et les animaux avec le RN. Au Parlement européen, les groupes PPE et Renew se sont alliés très souvent avec l’extrême droite pour voter des textes néfastes à la nature. Du point de vue écologique, il y consensus contre l’environnement du centre gauche à l’extrême droite.