Fondé en 2025 par Yves-Antoine Rebillard, Ultim’air est né d’une histoire personnelle et d’un besoin universel : honorer dignement la mémoire des animaux de compagnie. Dans un cadre exceptionnel face au Mont-Saint-Michel, Ultim’air offre un espace de recueillement unique, en harmonie avec la nature et les valeurs de respect, d’écologie et de transmission.
Ultim’air : un lieu symbolique et intemporel
Ultim’air, c’est la première aire en France dédiée à la dispersion des cendres d’animaux de compagnie sur un terrain privé avec vue sur le Mont-Saint-Michel, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ultim’air répond à plusieurs enjeux :
- Émotionnels : offrir un dernier geste en harmonie avec la nature, dans un lieu hautement symbolique.
- Pratiques : permettre à tous – y compris ceux qui n’ont pas de terrain – d’avoir un espace où revenir librement se recueillir, à tout moment, sans contrainte.
Bien plus qu’un lieu : une expérience de recueillement
Ultim’air accompagne les familles dans l’organisation de cérémonies sur mesure : lectures, chorale, vidéaste, rituels personnalisés…
L’ambition : faire de ce site un lieu de rencontres et de soutien, où les personnes endeuillées peuvent partager leur histoire et leur amour pour leurs animaux.
Une histoire personnelle à l’origine du projet
Pour Yves-Antoine Rebillard, fondateur d’Ultimair, ce projet est d’abord le prolongement d’une expérience intime : « J’ai grandi entouré d’animaux. Quand j’ai perdu mes parents, Extra, la chienne de la famille, a été mon plus grand soutien. Son décès, en 2023, a été un deuil à part entière. Ces liens profonds entre l’homme et l’animal m’ont convaincu de créer ce lieu face au Mont-Saint-Michel : un espace paisible, respectueux, pour offrir aux animaux un dernier repos à la hauteur de l’amour qu’ils nous ont donné. »
Une initiative locale, une ambition universelle
Si Ultim’air s’enracine en Normandie, il porte une ambition plus large : ouvrir la voie à de nouveaux rituels du deuil animalier. Le projet entend aussi se faire connaître à l’étranger, notamment au Japon, où la dimension spirituelle et cérémonielle du lien homme-animal est particulièrement valorisée.
Informations pratiques
- Ultim’air : première aire privée en France dédiée à la dispersion des cendres d’animaux de compagnie.
- Localisation : terrain familial privé, face au Mont-Saint-Michel (Normandie).
- Services proposés : dispersion des cendres, organisation de cérémonies sur mesure, accompagnement au deuil.
Ultim’air, c’est la réponse à une attente de société : le deuil animalier n’est plus un tabou
En France, les animaux de compagnie occupent une place affective inédite.
Selon une étude Kantar pour Veternity (mai 2025), 41 % des propriétaires de chiens envisagent des obsèques animales, et près de 90 % considèrent qu’un adieu à un animal mérite autant de respect et de rituels qu’un deuil humain*.
Cette évolution témoigne d’une attente profonde : donner du sens à la fin de vie des animaux qui partagent notre quotidien.
Pourtant, près d’un tiers des Français ignore encore l’existence des services funéraires animaliers. Par ailleurs, les dispositifs existants demeurent limités. La dispersion des cendres, autorisée par la loi dans certaines conditions, se heurte souvent à des obstacles pratiques : absence de terrain privé, interdiction dans la plupart des lieux publics, ou incertitude sur l’avenir des cendres en cas de déménagement ou de décès du propriétaire.
En effet, en 2025 :
- 75 % des 25-34 ans estiment essentiel de commémorer la mémoire de leur compagnon (contre 45 % des plus de 65 ans).
- 48 % des jeunes adultes expriment le besoin d’un accompagnement professionnel pour traverser cette perte.
- Le lien affectif se double d’une préoccupation écologique : la dispersion en pleine nature, lorsqu’elle est possible, est perçue comme un geste respectueux, libérateur et en harmonie avec l’environnement.
Ces chiffres traduisent un besoin collectif : ritualiser l’au-revoir, créer des espaces de recueillement pérennes, et inscrire les animaux dans une mémoire partagée.
*Source : Étude quantitative réalisée en ligne par Kantar pour Veternity du 14 au 19 mai 2025 auprès de 1 010 Français, selon un échantillon national représentatif (sexe, âge, région, catégorie socioprofessionnelle, taille d’agglomération).
