Croky chat des rues, à vécu deux ans d’une vie de chat libre dans un quartier sud de Toulouse. Après qu’il ait été castré par une association et libéré sur son lieu de vie, il a alors quitté la vie citadine pour aller vivre une vie de chat haret dans une zone agreste en lisière de la ville rose. Retourné à l’état sauvage, pendant 5 ans, Croky vécu du résultat de sa chasse loin des humains qui le terrorisent, jusqu’au jour où il croisa mon chemin.
Une naturaliste, accompagnée de 2 chiens, en protection d’un site de nidification d’une zone de quiétude dans une réserve naturelle et un grand chat roux retourné à l’état sauvage, n’auraient jamais du se rencontrer et pourtant, ce qui semblait improbable arriva. Ce grand chat roux, qui vivait loin du confort d’un doux foyer avait fini par surmonter sa peur panique des humains, pour venir de lui même rencontrer cette drôle de bipède que je devais être à ces yeux, et qui tous les jours venait s’asseoir avec ses chiens pour veiller sur la nidification de deux espèces protégées. Petit à petit, au fil du temps, les liens se tissèrent, et le grand chat sauvage devint de plus en plus familier et à l’aise en présence de notre trio hétéroclite, dont j’étais le pilier central.
Tout s’accélérera un jour de décembre 2021, juste après l’annonce qu’une battue administrative aux sangliers devait avoir lieu sur le secteur de protection où vivait Croky. Inquiète pour sa sécurité, j’avais pris la décision de l’exfiltrer pour le ramener en sécurité à la maison. La cohabitation se déroula si merveilleusement bien entre ce gentleman grand chat roux et tous mes autres petits compagnons, que le 14 février, je pris la décision d’adopter officiellement Croky. Ce fut chose faite le 7 mars 2022, date à laquelle Croky intégrait officiellement la famille Rolland. Une vie paisible lui tendait les bras et pourtant le destin en décida autrement. Croky disparut dans la nuit du 14 mars 2022. Il ne fut retrouvé -miraculeusement- que 13 mois plus tard grâce à sa puce électronique, à 20 km de son domicile, le 27 avril 2023 par la clinique vétérinaire du Vernet, chez qui il avait été amené pour des raisons de santé par la personne qui le nourrissait depuis des mois. L’état de santé délétère de Croky obligea à l’ hospitaliser pendant 24h afin qu’il puisse être réhydraté, et où il fut pris la décision de lui faire une échographie cardiaque afin d’éliminer toute anomalie consécutive à un souffle anormal. Croky FIV positif présente une gingivo-stomatite sévère récidivante et peu réactive à la cortisone et aux antibiotiques, qui l’empêche de s’alimenter normalement et qui va nécessiter une ablation chirurgicale de l’ensemble de ses dents. La facture de cette intervention chirurgicale médicaments inclus s’élève à 700 euros. Ayant ce mois ci largement dépassé mes capacités financières, j’avais pris la décision de vendre mon matériel photo pour financer ces soins de Croky qui ne peuvent pas attendre. Cet acte a soulevé un grand élan de solidarité sur les réseaux sociaux où tous les amis de Croky d’une seule voix m’ont demandé d’organiser une cagnotte participative, afin de financer les soins de ce grand chat roux atypique qui à touché le cœur de tous ceux qui ont suivis ces aventures. Si vous souhaitez vous aussi aider Croky à retrouver la santé vous pouvez participer ici : paypal.com/paypalme/Crokycoco
Corinne Rolland
Cofondatrice et porte parole du Collectif Renard Blaireau, Collectif Nature & Vivant
6 commentaires
marie Fanfan
16 juin 2023 à 9h58
Monsieur Gaston votre commentaire est déplacée. C est avec beaucoup d émotions que je suis la rencontre entre crocky et corinne .
Chaque jour, je remercie cette femme pour son courage et dénouement. Elle préserve la faune ,la flore et protège notre si belle planète.
C est par ailleurs à la demande de ses contacts sociaux qu une cagnotte a été mise en place .corinne souhaitait assumer seule mais au vu des soins importants et son partage généreux, nous souhaitions l aider à notre échelle
Je reviens de Grèce dans une ville où le chat errant décide de son foyer (resto, hôtel, magasin,habitations ….) cette population appauvrie depuis des decennies accueille ce félin, le nourrit et le câline .ainsi les chats ne sont plus contraints de chasser pour survivre.
Contrairement aux chasseurs pour qui c est un loisir voir un sport et dont je souligne le courage, la bienveillance envers 9 chasseurs bretons qui ont agressé verbalement une femme seule accompagnée d une personne lourdement handicapée, tout cela car ils avaient bloqué ma voiture sur place privée et que ma demande étaient de déplacer leur véhicule.
Merci infiniment corinne pour toutes vos actions ,crocky entre autres
Voinot
6 juin 2023 à 11h16
Les ” Monsieur Gaston ” existent bien comme on le constate, on pourrait dire ” à chacun ses points de vue et ses convictions ” mais parfois un peu de bon sens avec si possible un brin d’intelligence serait bénéfique dans ce monde où l’homme n’a pas encore compris que la Planète ne lui appartient pas totalement au point d’éradiquer tous les autres êtres vivants qui ne sont pas de son espèce.
Belle vie à Croky !…
Gaston F.
29 mai 2023 à 13h07
à l’heure où l’Australie régule de façon drastique les chats errants qui exterminent la faune indigène,
à l’heure où l’Allemagne confine les chats du 1er avril au 31 aout pour éviter le massacre des oisillons et petite faune, en France, on surprotège, on nourrit (voire élève) les chats haret, grand prédateurs de notre petite faune. A quand une vraie prise de conscience en France sur ce problème majeur?
C’est tellement plus facile d’accabler agriculteurs et autre ruraux! (l’auteur na pas pu s’empêcher la petite phrase sur “la peur de la battue des méchants chasseurs”).
“Une naturaliste, accompagnée de 2 chiens, en protection d’un site de nidification d’une zone de quiétude dans une réserve naturelle” : il n’y a pas un problème? une naturaliste qui perturbe une zone de nidification, de plus avec 2 chiens?!?!
on est pas à une aberration prés… n’oublions pas la petite cagnotte, signature officielle des animalistes 🙂
Bon vent!
Rolland Corinne
4 juin 2023 à 16h01
Monsieur Gaston,
Votre message est assez incompréhensif, d’autant plus qu’il est doublé d’une certaine virulence gratuite qui s’apparente, pour ses dernières lignes, à de la diffamation, vu que vous affirmez une allégation qui me porte préjudice sans aucune connaissance de l’historique, ni de l’utilité de ma présence sur ce site, ni même en ce qui concerne l’absence de nuisance liée à la présence de mes deux chiens à mes côtés. Oui, cher monsieur, deux chiens extrêmement bien éduqués sont bien moins nuisibles sur une zone protégée, que la présence irrespectueuse de beaucoup d’humains. Cette même zone pour laquelle je me suis battue 5 années, pendant lesquelles les oiseaux n’ont jamais reussi à élever aucun jeune a cause du dérangement humain, afin qu’elle soit mise sous protection dans le but de permettre à deux espèces protégées, dont une à un statut européen défavorable, de pouvoir réussir leurs nidifications. Ce qui aujourd’hui est une grande réussite, malgré (d’après vous) et surtout (d’après tous les recencement effectués) grâce à ma présence sur les lieux afin d’en interdire l’accès aux irrespectueux qui sont encore nombreux.
Cette rectification étant faite, je vais essayer de comprendre ce qui peut motiver une telle virulence, alors que mon texte concerne l’histoire du sauvetage et l’adoption d’un chat domestique retourné à l’état sauvage (Haret ou Féral), puisque qu’en sauvant ce chat et en l’adoptant je retire un éventuel prédateur de la petite faune. Quel attitude aurait eu grâce à vos yeux pour retirer ce chat de l’état sauvage dans lequel il vivait, une balle dans la tête ? J’avoue ne pas comprendre… Comment le pourrait je, lorsque je lis dans vos propos que les chats haret sont élevés … Je vous invite à relire la définition du chat haret pour comprendre qu’il ne peut, en aucun cas, exister des élevages de chats haret.
Il est certain que les chats harets représentent des prédateurs supplémentaires pour la biodiversité de la petite faune, c’est pourquoi en France des solutions sont mises en place en amont pour éviter le plus possible, les surpopulations, les maltraitances, les abandons et les chats qui retrounent à l’état sauvage, avec notamment des campagnes de stérilisations et des points de nourrissage de ces chats stérilisés qui ont acquis le statut juridique de chats libres et en aucun cas ils ne sont considérés comme chats harets. Que faudrait il faire, d’autre d’après vous? Faire comme le préconise le président des chasseurs ” piéger les chats à plus de 300 mètres des habitations” ? Tirer sur tous les chats vus dans la nature, leur lancer des saucisses empoisonnées comme vous l’évoquez pour l’Australie?
La situation des chats sauvages en Australie ne peut nullement être mise en parallèle avec notre pays. Si il est exact que l’Australie à dû mettre en place une campagne d’abattage des chats sauvages, en aucun cas nous ne pouvons faire de parallèle avec la situation chez nous. L’Australie est un continent île avec une faune endémique bien particulière qui n’avait jamais connu de chats avant que les colons ne les introduisent en masse et ne les relâchent pour lutter contre la prolifération de lapins qui pullulaient à cette époque. Ces chats lâchés volontairement dans la nature seront très vite rejoint par des chats domestiques abandonnés. Sans prédateurs naturels autres que le dingo et l’aigle, et sans mise en place, comme chez nous de campagnes de stérilisations, ces chats ont proliféré. La situation en France est fort heureusement loin d’être aussi dramatique puisque nous avons, depuis longtemps maintenant, mis en place de grandes campagnes de stérilisation et de fixations des chats libres sur des lieux loins des sites sensibles où ils sont nourris. Le statut de chat libre est inscrit dans la législation, ce qui leur confère une certaine protection.
Si effectivement à Walldorf une commune d’Allemagne, et pour la deuxième année consécutive, les félins sont confinés entre le 1er avril et le 31 août, en aucun cas il n’est question de confiner tous les chats sur l’intégralité du territoire Allemand.
Les chats représentent un danger pour la biodiversité, c’est une évidence, malgré tout, bien moins que l’activité humaine. Pouvez vous me rappeler combien d’espèces d’oiseaux en déclins sont encore chassées en France ?
Il existe d’autres solutions que de les piéger, ou les abattres et venir agresser verbalement une personne qui adopte un chat haret, le sort du monde sauvage et essaie de le soigner au mieux. Parce que oui, la vie sauvage dans la nature ne fait pas de cadeaux à nos greffiers.
Dorkel
6 juin 2023 à 5h21
Bien sûre il fallait bien qu’une personne la critique le chat c’est l’homme qui la introduit partout où il était pas comme le rat les pigeon la perruche à collier en île de France bref j’en passe car y en a beaucoup encore .Donc pas de turie il faut réagir autrement sinon tuons l’homme qui déplace tout les animaux qui détruit tout car c’est son habitude depuis qu’il a évoluer avec la technologie .Juste une parenthèse on aura pas tuer tous les prédateur en France la nature se regulerait toute seul l’homme n’est qu’un monstre et même une erreur de la nature
Serbon marie
16 juin 2023 à 9h35
Votre commentaire monsieur est totalement déplacé. J ai suivi des le premier jour l histoire émouvante de crocky .Mme Rolland n a pas demandé de cagnotte mais nous (ses contacts réseaux sociaux avons sollicité un moyen d aider crocky pour ses soins et ceux à venir ,c était le moyeux le plus facile la cagnotte )
Chaque jour ,je remercie corinne pour toutes ses actions humaines et de préservation de la faune et la flore
Mon cher monsieur je reviens de Grèce ou dans l endroit où je me trouvais, c est le chat errant qui choisit son foyer qui peut être un resto ,un hôtel, magasins maison …… C est avec plaisir alors que c est une population appauvrie financièrement qui nourrit et prend soin de cette animal (nourri et câliner, ce petit félin n a plus besoin de chasser pour survivre )
Contrairement aux chausseurs pour qui c est un loisir voir un sport ! De plus je souligne le courage de 9 chasseurs bretons agressant physiquement et verbalement une femme accompagnant une personne lourdement handicapée car ils refusaient de déplacer leur véhicule afin de me permettre de sortir de ma place privée !
Merci Corinne pour ton dénouement et gros câlin à crocky