Patrick Tabacco, agriculteur et ancien international de rugby, résidant en région taurine dans le Sud-Ouest, signe le manifeste anticorrida de la FLAC.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Tabacco
Avant lui, Walter Spanghero et Jean-Pierre Rives étaient déjà signataires. https://flac-anticorrida.org/walter-spanghero-et-jean-pierre-rives-refusent-lamalgame-rugby-corrida/
Alors que les taurins amalgament souvent et de manière scandaleuse le rugby, sport noble, à la corrida, cette signature courageuse va à contre-courant. Réponse à la FLAC de Patrick Tabacco :
“Vous trouverez en pièce jointe le manifeste signé. Bravo pour votre investissement et longue vie aux défenseurs de la cause animale ! A très bientôt, Patrick Tabacco”.
En effet, dans ce monde obscur et cruel de la tauromachie, on a tendance à comparer le torero à un joueur de rugby. Ce qui est tout simplement insupportable ! Ils osent qualifier cette danse macabre de combat loyal alors que le pauvre animal supplicié n’a aucune chance de s’en sortir.
Cette signature, qui a généré beaucoup de messages de sympathie, nous permet de démystifier enfin ce prétendu héroïsme des toreros. Il n’est pas question de nier certains risquent qu’ils prennent face au taureau, mais tout de même… Le rugbyman, devant un adversaire d’1, 96 m et de 120 kg lancé à toute allure, ne l’évite pas mais au contraire, tente courageusement de l’arrêter en exposant son corps. Le torero, lui, utilise un leurre (une cape rouge) dans lequel l’animal, hypermétrope et considérablement affaibli par de terribles blessures, charge inlassablement. Résultat, le danger est infiniment plus important pour le joueur de rugby, souvent blessé, que pour le tueur en paillettes. Et nous ne parlons pas des professions à l’image des couvreurs sur les toits ou des pompiers, par exemple, qui, eux, mettent vraiment leur vie en jeu.Contrairement à la lâcheté des tortionnaires endimanchés comme le dit si bien Walter Spanghero.Encore un grand merci à Patrick Tabacco pour cette sensibilité atypique dans sa discipline et son engagement pour la cause animale !“.
Nous terminerons par ce magnifique aphorisme du grand Théodore Monod, Président d’Honneur de la FLAC : “La corrida est le symbole cruel de l’asservissement de la nature par l’homme”.
Thierry Hély
Président de la FLAC
