A la veille de la reprise des débats sur le projet de loi Climat et Résilience à l’Assemblée nationale un appel à manifester pour une loi à la hauteur de l’urgence climatique avait été lancé.
Le 28 mars plus de 680 organisations, dont Alternatiba et Attac, et partis politiques, dont le Parti Animaliste et Europe Ecologie Les Verts, ont défilé dans toute la France rassemblant environ 110 000 personnes.
A Paris une banderole « Pour une vraie loi climat: Stop au blabla » ouvrait la marche. En effet l’absence dans le texte de nombreuses propositions de la Convention citoyenne pour le climat ainsi que la plupart des modifications déjà adoptées sont bien loin de la promesse d’Emmanuel Macron de transmettre en l’état les mesures proposées par les 150 citoyen.ne.s tirés au sort.
L’amélioration du projet de loi demandé aux député.e.s repose sur la prise en compte de toutes les mesures proposées par les membres de Convention citoyenne pour le Climat ainsi que :
– “le renforcement des articles du projet de loi dans le sens d’une plus grande ambition écologique, notamment s’agissant de la rénovation thermique des bâtiments, de la réglementation de la publicité et de l’utilisation des engrais azotés, du recours aux menus végétariens dans la restauration collective, de la lutte contre l’artificialisation des sols, de la limitation des vols intérieurs en avion ou la responsabilité climat des grandes entreprises.”
– “le renforcement des articles du projet de loi dans le sens d’une meilleure prise en compte des aspects de justice sociale afin de rendre la transition écologique accessible à toutes et tous.”
L’examen de la loi à l’Assemblée Nationale en cours est d’autant plus crucial qu’il s’agit du dernier texte législatif du quinquennat consacré à l’environnement.
Si des modifications significatives n’ont pas apportées au texte et qu’il est voté en l’état une nouvelle mobilisation est prévue le 9 mai.
Le printemps risque d’être chaud…
