La meilleure façon de manger végétal ⋆ Savoir Animal

Editions Thierry Souccar

Savoir comment sont traités les animaux élevés et pêchés pour l’alimentation humaine pousse un nombre croissant de personnes à boycotter les pires modes d’élevages ou de pêches. D’autres personnes décident quant à elles de s’engager davantage encore en retirant de leur assiette tel ou tel produit d’origine animale (viande, poisson, lait, œuf). En fonction du degré d’éviction des produits d’origine animale, ces modes alimentaires sont alors catégorisées en alimentation flexitarienne, végétarienne et végétalienne. L’éthique animale n’explique pas à elle seule l’essor continu des alimentations végétales depuis quelques décennies dans les pays occidentaux. Ainsi, la santé et/ou l’écologie et/ou la sensibilité personnelle (aversion alimentaire, croyance religieuse…) sont autant de raisons également mises en avant pour justifier une telle transition alimentaire.

Cette tendance de fond de réduction de consommation des produits d’origine animale conduit immanquablement à une modification de notre organisation sociale, dressant au passage un certain nombre de difficultés plus ou moins périlleuses à surmonter. Cela concerne notamment la couverture des besoins nutritionnels de la population qui, actuellement, repose pour partie sur la consommation de produits d’origine animale. Il est donc légitime aujourd’hui de s’interroger sur les répercussions sanitaires d’une alimentation (majoritairement) végétale. Manger végétal peut-il être équilibré sur le long terme ? N’est-ce pas trop contraignant, trop complexe ?

C’est précisément à ces questions que nous avons souhaité répondre en écrivant ce guide « La meilleure façon de manger végétal ».

Après plusieurs années à éplucher la littérature scientifique, nous pensons que « manger végétal » ne devrait pas être une décision prise à la légère. Par exemple, il faudra se garder de l’approche simpliste consistant à remplacer chaque produit d’origine animale retiré de son alimentation par un équivalent nutritionnel d’origine végétale. En fait, l’idéal serait de repenser son alimentation dans sa globalité puisqu’il n’existe pas d’exact équivalent nutritionnel végétal à la viande ou au poisson par exemple. Dans la meilleure façon de manger végétal, nous montrons que l’ensemble des nutriments dont notre corps a besoin peut être retrouvé en consommant végétal, à l’exception notable de la vitamine B12 qui devra nécessairement être apportée sous la forme d’un complément alimentaire. L’assiette végétale est composée pour moitié de fruits et légumes (soit environ 300g de fruits et 500g de légumes par jour), pour 2/5 de céréales (riz, blé, pomme de terre …) et légumineuses (soja, légumes secs) chacune à part égale (300-400g/j chacune) ainsi que d’oléagineux (fruits à coque, graines oléagineuses) et d’huiles (celles d’olive et de colza sont à privilégier) représentant les 10% restants.

Dans “la meilleure façon de manger végétal” vous trouverez aussi toutes les astuces pour bien choisir ses produits (entiers ou plus transformés), planifier et composer ses repas. Il existe de plus en plus de produits cherchant à imiter les produits d’origine végétal. Ces « simili » peuvent présenter l’avantage de qualités gustatives comparables en minimisant les inconvénients éthiques et écologiques. Cependant, ces nouveaux produits sont souvent « ultra-transformés » et suscitent à ce titre de la méfiance. “La meilleure façon de manger végétal” vous propose des clés simples pour réussir à bien les choisir. Vous apprendrez également comment aborder cette transition alimentaire le plus sereinement possible.

Et si vous recherchez davantage d’informations sur la démarche scientifique sous-tendant les recommandations nutritionnelles de ce livre, sachez qu’un tome 2 paraîtra très bientôt sur ce sujet !

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