50 % des Français partagent leur foyer avec un animal de compagnie, preuve de notre passion exponentielle pour nos chères boules de poils, véritables membres à part entière de la famille.
Depuis 3 ans, le concept de pet-parentalité vient bousculer la « toutousphère ». Qui sont ces « pet-parents » et quels liens entretiennent-ils avec leur compagnon à quatre pattes ?
Un concept d’origine anglo-saxonne
Venu tout droit des Etats-Unis où il est largement utilisé depuis une vingtaine d’années, le terme de « pet parent » (parent d’animal de compagnie) est un phénomène plutôt nouveau en Europe. Très populaire parmi la communauté des « pet-lovers » (amoureux des animaux), il décrit une personne qui a une approche plus émotionnelle et plus soucieuse des droits des animaux. Elle considère de ce fait, que le terme de « parent d’animal de compagnie » est plus acceptable que celui de « propriétaire ». Pour le pet-parent, l’adoption d’un chien ou d’un chat s’accompagne d’une responsabilité supplémentaire : celle de s’engager à l’aimer, à le choyer et à s’en occuper tout au long de sa vie, comme on le ferait d’un enfant.
Une relation propriétaire/animal plus humanisée
Les pet-parents entretiennent avec leurs boules de poils une relation affective «humanisée ». Ils se surpassent pour leur offrir le meilleur : cadre de vie adapté, alimentation de qualité, soins vétérinaires, toilettage, produits de bien-être. Certains vont encore plus loin et ne manquent pas une occasion de montrer à leur animal combien ils tiennent à lui : fêtes d’anniversaire, massages, objets connectés, garderies de luxe…
« Un lien fusionnel et singulier »
Comment s’explique cette évolution ?
L’humanisation de l’animal de compagnie s’explique principalement par de nouveaux schémas familiaux et un mode de vie devenu moins traditionnel. Certains adoptent un animal de compagnie parce que les enfants ont quitté le nid et qu’ils veulent continuer à être parent d’une manière ou d’une autre. D’autres plus jeunes ne souhaitent tout simplement pas d’enfant pour diverses raisons : crise climatique, inflation ou volonté de liberté.
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