ActualitésAnimaux domestiquesMon animal vient de nous quitter…Puis-je l’enterrer dans mon jardin ?

Yoann Latouche Group24 août 20244 min

Que feriez-vous si demain, votre fidèle compagnon venait de vous quitter ? Avez-vous envisagé le choix approprié pour lui offrir un lieu de repos à la hauteur de l’amour que vous lui portez ? Si cette question est souvent difficile à envisager, elle n’est pas moins primordiale à anticiper. Ce moment, tant redouté par tous les propriétaires de chiens ou de chats, nous plonge dans des états de désarroi et d’incompréhension auxquels peuvent s’ajouter le stress de trouver une solution digne pour la gestion de leur dépouille. Grâce à l’œil expert d’Hélène Gateau, vétérinaire et journaliste animalière, on vous dit tout sur ce que vous pouvez faire pour dire adieu à votre ami à 4 pattes.

Connaissez-vous le lien entre Jacques Chirac, Paris Hilton, Alain Delon ou Miley Cyrus ? Ces 4 personnalités évoluant dans des milieux aux antipodes les uns des autres, partagent cependant l’amour des bêtes et plus particulièrement le fait d’avoir enterré leur animal dans leur jardin.

Ces histoires montrent à quel point nos animaux de compagnie comptent pour nous. Lorsqu’un chien ou un chat qui a partagé notre vie décède, il est compréhensible de vouloir l’enterrer dans le jardin de sa maison. Cependant, en 2024, cette pratique n’est plus autorisée en France.

Même en respectant les anciennes normes qui permettent d’enterrer des animaux de moins de 40 kilos en les enfouissant à une profondeur d’1m20, en les recouvrant de chaux vive, et en respectant une distance minimale des habitations, cela n’est désormais plus possible. Cette interdiction s’applique indépendamment du poids de l’animal, qu’il s’agisse d’un chien ou d’un chat.

En effet, c’est au 1er janvier 2016 que l’article L226-4 du Code Rural et de la Pêche Maritime a été définitivement abrogé. Cet article précisait alors : « Il peut également être procédé à l’enfouissement des cadavres d’animaux familiers et de sous-produits de gibiers sauvages ». Cet enfouissement est donc désormais interdit.

Si ces règles peuvent sembler rigides et incompréhensibles pour les maîtres d’animaux, elles visent surtout à permettre de respecter un ordre sanitaire. En effet, en se décomposant, les matières organiques que composent une dépouille peuvent s’infiltrer par l’eau de pluie dans la terre puis son cheminement jusqu’aux nappes phréatiques ou aux sources d’eau potable peut contaminer ces dernières.

Les animaux morts sont potentiellement porteurs d’agents pathogènes (des bactéries, des virus …) qui vont ainsi persister dans l’environnement pour éventuellement ressurgir ultérieurement.

Enfin, la présence de cadavres est susceptible d’attirer la présence de charognards, eux-mêmes pouvant véhiculer des agents infectieux.

Mais alors que faire pour témoigner du respect que l’on porte à notre animal et lui rendre dignement l’amour et la fidélité qu’il nous a donné toute sa vie ? Les pompes funèbres pour animaux répondent à cette problématique. Esthima propose une offre diversifiée répondant aux plus larges attentes des propriétaires endeuillés. Depuis 25 ans auprès des familles et fort de ses 17 crématoriums présents sur tout le territoire français, Esthima accompagne et solutionne les questions d’inhumation liées à la perte de votre animal. Proposant des services de crémation dont les cendres peuvent être enterrées dans son jardin, dispersées ou gardées dans une urne avec soi, comme un souvenir précieux de ce partenaire de vie inoubliable. Ne sous-estimons pas non plus l’accompagnement que les équipes d’Esthima (écoutants, conseillers et hôtes funéraires) peuvent apporter aux pet-parents qui viennent de perdre leur animal et traversent cette si douloureuse épreuve du deuil animalier.

A la mort de leur animal de compagnie, ce qui compte le plus pour les propriétaires est d’offrir de belles obsèques respectueuses à leur animal (26% des répondants).

32% souhaitent pouvoir conserver un souvenir tangible de leur animal comme des photos, une touffe de poils ou encore conserver l’urne funéraire.

Alors que 9 Français sur 10 ont déjà été confrontés au deuil de leur animal, cette épreuve reste difficile à surmonter. Cela ne fait aucun doute : la perte d’un animal est pour la grande majorité d’entre nous aussi douloureuse que celle d’un être cher ! 

Pour y faire face, 42 % des propriétaires veulent se donner du temps pour surmonter le deuil de leur animal et 34% le font en adoptant un autre animal.

Un animal, c’est avant tout un membre de la famille pour 85,4 % des répondants (+4,2 % vs. 2020).

Bien plus qu’un ami ou un simple compagnon, 23,4 % assurent qu’il « est tout pour moi ».

Malgré le temps qui passe, 18 % n’ont toujours pas surmonté la perte de leur animal.


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