Des animaux en bonne santé, une planète en bonne santé : réduire les émissions et l’utilisation des terres grâce à une meilleure santé.
Vous trouverez des données mondiales démontrant l’importance de la « bonne santé animale » dans le dernier rapport de la fédération mondiale de santé animale.
La hausse des températures et une population croissante exercent une pression sur l’agriculture, ce qui signifie qu’elle doit continuellement améliorer sa résilience climatique et son empreinte environnementale pour nourrir durablement huit milliards de personnes à travers le monde.
Les animaux d’élevage fournissent une alimentation et des revenus vitaux à plus d’un milliard de personnes. Mais les épidémies de maladies du bétail compromettent la sécurité alimentaire et contribuent à des niveaux plus élevés d’émissions de gaz à effet de serre (GES) car elles freinent la croissance et le développement des animaux, ce qui signifie qu’il faut plus de bétail pour maintenir la production.
Selon le dernier rapport de HealthforAnimals et d’Oxford Analytica, cette situation est plus répandue dans les pays à faible revenu, où une épidémie de maladie bovine affectant 20 % d’un troupeau est associée à une augmentation estimée de 60 % des émissions de GES, contre 42 % dans les pays à revenu élevé.
L’amélioration de la santé animale est la réponse à l’augmentation de la productivité tout en préservant l’environnement. L’amélioration des taux de vaccination du bétail est l’un des nombreux outils qui non seulement protège la santé animale, mais est également associé à une réduction des émissions de GES et de l’utilisation des terres.
Le SIMV a tenu la semaine dernière sa conférence sur le thème de la décarbonation de la filière de la santé animale.
Jean-Louis Hunault
Président du SIMV
