Vegan Impact est une association Loi 1901, créée en octobre 2015, dont l’objectif principal est d’inciter le grand public à se tourner vers un mode de vie végane, avec tout ce que cela implique au quotidien.
Sur le long terme, le but est d’abolir toute forme d’exploitation animale, qu’elle soit à vocation alimentaire, scientifique, vestimentaire, sportive, ou ludique.
Pour ce faire, nous sommes présents sur internet, mais aussi et surtout sur le terrain. Nous organisons de nombreuses actions, qui prennent diverses formes :
- Manifestations devant les lobbies,
- Sensibilisation auprès des usagers du métro,
- Participations à divers événements aux côtés d’autres associations (nous étions à la marche contre la fourrure, à la marche pour la fin du spécisme, etc.),
- Sauvetage d’animaux d’élevage,
Et bien plus encore… Le tout bénévolement, d’où l’importance d’être soutenus !
Dans un monde parfait, débarrassé des discriminations arbitraires, notre existence n’aurait pas lieu d’être. Ce que nous faisons, c’est essayer de déplacer un curseur : moralement, la relation que nous entretenons aujourd’hui avec le reste des animaux n’est pas une position tenable.
En étendant son champ de considération morale aux autres animaux, en considérant le droit à vivre dignement comme un principe inviolable, nous ne pouvons plus penser notre rapport aux membres des autres espèces animales comme nous le faisons actuellement. Derrière chaque morceau de viande, la réalité, c’est qu’il y a quelqu’un qu’on a tué de sang-froid. Or dans nos sociétés, nous n’avons pas besoin de manger des animaux pour vivre en parfaite santé. Il existe un consensus scientifique fort sur le fait qu’une alimentation végétalienne bien conçue est viable pour toutes et tous, quel que soit l’âge et le stade de la vie !
C’est un message qu’il faut marteler constamment, mais les obstacles sont nombreux : il n’y a qu’à voir nos dernières enquêtes sur les élevages de poules pondeuses, qui produisent notamment les œufs de la gamme “l’Œuf De Nos Villages”.
Les poules vivent au-dessus de leurs excréments au milieu des cadavres de leurs congénères, elles sont infestées de parasites.
Elles sont entassées dans des bâtiments insalubres qui ne respectent même pas la législation actuelle, qui représente pourtant le strict minimum en terme de bien-être animal.
La filière jouit d’une telle impunité que malgré les images à charge, ces élevages hors-la-loi nous intentent un procès dont le seul but est de nous asphyxier financièrement, afin de nous dissuader de publier de nouvelles enquêtes.
Parce qu’ils le savent : les images sont le nerf de la guerre, ce sont elles qui font réagir le consommateur, qui le pousse à adapter son comportement, à se détourner d’un produit pour aller vers un autre, plus éthique vis-à-vis des animaux.
Nos actions de sensibilisation seraient impossibles sans le soutien de nos adhérents et pour les animaux, elles sont essentielles.
La question animale est devenue aujourd’hui un des enjeux majeurs de notre époque, mais sans moyens, personne ne peut porter de telles images à la connaissance du public.
Notre but, c’est de responsabiliser les gens par l’information : les standards relatifs au bien-être animal ne suffisent pas à leur garantir, à défaut d’une vie agréable, au moins une vie qui ne soit pas constituée majoritairement de maltraitances, physiques comme psychologiques.
On peut par exemple, en toute légalité, castrer de très jeunes porcelets sans anesthésie. Pire encore, lorsque la loi ne convient pas aux éleveurs, elle n’est pas respectée : dans les élevages de porcs et alors que la pratique est illégale, les cochons voient leur queues systématiquement coupées afin d’éviter le cannibalisme (qu’on observe pas dans en milieu naturel) induit par la promiscuité entre les animaux, le stress et l’absence d’enrichissement de leur environnement.
Avec Noël qui approche, période de fêtes et de partage, nous mettons l’accent sur les sévices infligés aux canards engraissés pour la production de foie gras.
Bien que le grand public connaisse leurs conditions de vie peu reluisantes (ils seront notamment engraissés de force un tuyau dans la gorge pendant des jours), il ignore par exemple que chaque année, 16 millions de canetons sont broyés dès la naissance car nés femelle (dont le foie ne grossit pas assez rapidement, donc jugés improductifs pour la fabrication du foie gras). Dans cette filière, on les considère comme des déchets.
Si le consommateur était informé de la portée de son acte, de la quantité de souffrance cachée derrière chaque achat, il réfléchirait probablement à deux fois avant de sortir sa carte bancaire.
Le plus petit dénominateur commun entre une poule, une vache, un canard et nous-même, c’est la sentience (les individus sentients vivent subjectivement, ressentent joie et peine, éprouvent plaisir et douleur). Pourtant, peu nombreux sont les gens qui échangeraient leur place avec celle d’un animal dit d’élevage, signe que quelque chose cloche dans les relations que nous entretenons avec eux, quelque chose de profondément injuste, donc quelque chose à dénoncer et à combattre.
Qu’il s’agisse de produits bio, d’élevages en plein air (comme c’est le cas dans notre dernière enquête), le consommateur est constamment trompé.
Au fond, Peter Singer résume parfaitement la situation lorsqu’il écrit :
« Nous ne pouvons défendre un jugement moral que dans la mesure où nous sommes prêts à l’accepter, non seulement de notre propre point de vue, mais aussi du point de vue de tous ceux qui sont affectés par ce jugement ».
Il existe à notre époque un gouffre immense qui sépare nos connaissances en éthologie de la façon dont nous traitons encore les animaux non-humains.
Il y a une différence fondamentale entre le respect du bien-être animal et le respect de l’animal, ce sont deux choses absolument distinctes, fait que le monde de l’élevage ne semble pas prêt à accepter :
- La première, le respect du bien-être animal, se base sur la législation d’un endroit X à un instant T et est susceptible d’évoluer dans le temps (par exemple la production de foie gras est devenue illégale dans de nombreux pays), elle est variable et dépendante de l’époque et de coordonnées géographiques, ce qui n’a pas le moindre sens : un poulet est un poulet, qu’il soit né au Brésil ou en France, comme un être humain est un être humain quelque soit son lieu de naissance.
- La seconde, le respect de l’animal, se base sur la sentience, faculté partagée par tous les animaux, nous compris, et qui possède donc intrinsèquement l’universalité nécessaire au respect de tous les individus, dans leurs ressemblances autant que dans leur altérité.
Aujourd’hui encore, des millions d’animaux sont torturés en toute légalité, par tradition, par appétit.
Pourtant à l’aune de nos connaissances et sachant que ces individus sont sentients, la tradition ne peut aucunement justifier les mauvais traitements que nous leur infligeons parce que la tradition ne dit rien de la pertinence morale d’une pratique : le goût du foie gras, aussi bon soit-il, ne justifie aucunement les méthodes utilisées pour l’obtenir. Et il en va de même pour tout le reste des produits issus de l’exploitation animale. C’est pour montrer cette réalité que nous nous battons jour après jour.
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