ActualitésPolitique & AnimauxDe militante associative à candidate aux législatives !

Cindy Tucci8 juin 202214 min

Je n’oublierai jamais la toute première fois que j’ai vu le désespoir dans les yeux d’un animal. Ce premier élan d’empathie devant le sort qui l’attendait m’a hanté tout au long de mon enfance et continue aujourd’hui d’animer en moi un profond sentiment d’injustice.

Ce désespoir, je l’ai vu dans les yeux d’un cheval qui partait à l’abattoir et à ce moment-là j’ai compris le sens véritable du mot trahison. Les images de ces chevaux, nourris par la main des humains, utilisés toute leur vie, soignés, caressés, admirés pour finir sur un étal de boucherie, me hante encore.

Si j’ai commencé à m’insurger contre la viande chevaline, le lien avec les autres animaux est devenu rapidement très évident. En accompagnant mon père faire ses achats pour le restaurant dans lequel il travaillait comme chef cuisinier, les carcasses d’animaux suspendues m’ont profondément bouleversée. A ce moment-là, j’ai très vite fait le lien : cheval, vache, cochon, poulet, poisson, je n’en veux aucun dans mon assiette, ce sont des êtres vivants et ils ne méritent pas ce sort.

Comment agir, alors, lorsque notre entourage ne nous écoute pas, lorsqu’on sait que notre indignation est juste et fondée et que nous découvrons au fil des années que de nombreuses autres atrocités se cachent dans notre société ?

Le travail des associations pour médiatiser et combattre ces horreurs et mon expérience personnelle n’ont fait qu’accroître toujours plus mon sentiment d’injustice, au point d’en faire une lutte quotidienne. Bien avant de connaître les mots « activiste », « animaliste », ou même « végane », je n’étais qu’une enfant dévastée par les actes cruels perpétués sur des individus innocents, capables au même titre que nous de ressentir la peur ou la douleur. En grandissant, j’ai décidé d’agir et de ne pas me laisser dire qu’aimer et défendre les animaux c’était de la sensiblerie. Bien au contraire, défendre les animaux, c’est un devoir et j’en ai fait mon combat.

C’est tout naturellement que je me suis engagée auprès d’associations de protection animale telles que PETA, Paris Animaux Zoopolis et One Voice, dont je suis actuellement référente en Île-de-France. J’ai croisé des personnes merveilleuses, qui œuvrent sans relâche pour faire évoluer la condition animale en France et dans le monde. Le respect que j’ai pour elles m’a donné l’énergie pour aller plus loin dans mes engagements et après des années de militantisme associatif, j’ai décidé d’investir la sphère politique, car bien que la cause animale ait pris sa place dans les débats et les programmes, les avancées restent peu nombreuses et trop timides. Pour encore mieux protéger, il faut légiférer.

J’ai rejoint le Parti animaliste pour porter mes valeurs en politique, car la France est cruellement en retard en matière de condition animale et que notre avenir est lié à la façon dont nous traitons les animaux.

Les élections législatives représentent un enjeu majeur pour notre combat. En voyant que de 147 candidats en 2017, le Parti animaliste en présente aujourd’hui 421 – c’est-à-dire presque trois fois plus – je me suis dit que c’était le moment d’apporter ma pierre à l’édifice. D’autant plus que ces élections révèlent les contradictions de tous les autres partis, en réaffirmant une fois de plus que seul le Parti animaliste est en mesure de faire évoluer la condition animale en France, grâce à sa cohérence et à ses résultats.

J’ai rejoint un parti qui se positionne sans ambiguïté sur la question animale et contre les pratiques[1] qu’il est urgent d’abolir. Surtout, cela m’offre l’occasion d’agir dans le territoire où j’ai quasiment toujours vécu. En effet, je suis originaire du Val d’Oise, un département que je connais très bien. Née à L’Isle Adam, j’ai grandi à Beaumont-sur-Oise et j’ai vécu à Saint-Brice-sous-Forêt, Louvres et maintenant à Saint-Gratien. J’exerce actuellement mon métier de professeure des écoles à Arnouville.

Pratiquement toutes les circonscriptions du Val d’Oise ont été investies par un candidat du Parti animaliste qui réside dans la circonscription ou dans le département, alors que d’autres partis ont souvent choisi des candidats parachutés, qui ne connaissent pas le territoire. Cela compte et montre l’intérêt que notre parti suscite un peu partout en France.

Ces élections représentent un enjeu crucial pour la cause animale, je vous donne donc rendez-vous aux urnes les 12 et 19 juin prochains pour porter la voix des animaux ensemble dans la 4ème circonscription[2] du Val d’Oise, dans tout le département et dans pratiquement toute la France ! Les animaux comptent et grâce au Parti animaliste, ils n’ont jamais compté autant !

[1] Découvrez le programme du Parti animaliste : parti-animaliste.fr/programme

[2] Eaubonne, Ermont, Franconville, Montlignon, Saint-Leu-la-Forêt, Saint-Prix.


Cindy Tucci
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Candidate du Parti animaliste dans la 4ème circonscription du Val d’Oise

Il y a un commentaire

  • Demarquez

    8 juin 2022 à 11h06

    Bravo Cindy pour cet engagement sans faille pour les animaux !
    Le 12 juin pour faire avancer la cause animale votez pour une ou un des 421 candidates et candidats du Parti animaliste.

    Répondre

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