Lors des dernières élections législatives françaises, le Parti animaliste a couvert 421 circonscriptions sur 577, démontrant une fois de plus sa forte capacité de mobilisation et de médiatisation de la cause animale et se positionnant comme le quatrième parti politique en termes de candidats investis. Il s’agit d’une première en France pour un parti consacré aux animaux, qui lui a permis d’agrandir son maillage territorial, déjà très développé. Notre parti a su attirer de nouveaux talents, souvent déçus par les autres partis, de nouveaux soutiens et personnalités de notre mouvement.
Avec 255 712 voix et un score de 1,51 % au niveau national, obtenus sans l’envoi de professions de foi ni de bulletins de vote chez les électeurs, il a multiplié par 4 ses voix des élections législatives de 2017. Il ne faut pas non plus oublier que ces élections ont permis au Parti animaliste d’obtenir une certaine aisance économique – multipliant par 6 ses financements publics annuels, passés de 67 000 € à environ 418 000 € – qui lui permettra d’aborder les prochaines échéances électorales en position de force.
Comme prévu, l’efficacité de la stratégie du Parti animaliste a permis d’imposer son agenda à d’autres partis politiques, en particulier grâce à l’excellente campagne présidentielle de notre cofondatrice et coprésidente, Hélène Thouy, et aux élections législatives qui ont suivi. En effet, le Parti animaliste a été en condition de présenter une candidate remarquable à l’élection présidentielle, qui a recueilli 139 parrainages, certes insuffisants mais qui constituent un résultat excellent pour une formation politique relativement jeune et une première pour un parti consacré à la cause animale.
Nos mesures ont été reprises par d’autres candidats, qui ont dû prendre acte de notre dynamique et s’aligner sur certaines de nos positions. Le vote animaliste a montré une fois de plus son efficacité et sa capacité redoutable d’influencer et d’infléchir les programmes des autres formations politiques et de défricher le terrain pour de nouvelles avancées pour les animaux, comme la Loi Animaux de 2021.
Cette stratégie imparable permet à la cause animale de ne pas être réduite à un appendice d’un bord politique ou d’un courant idéologique quelconque, pouvant ainsi influencer tous les partis politiques traditionnels. Le Parti animaliste est en condition, grâce à son indépendance, sa croissance raisonnée et son poids électoral, d’influencer les programmes, les propositions et les votes de toutes les sensibilités politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre. Il s’agit d’une prérogative précieuse, incontournable et unique dans le paysage politique français, qui permet au Parti animaliste de ne pas devoir se contenter d’être une force subalterne et, surtout, d’accélérer réellement l’évolution sociétale et politique en matière de condition animale.
Le Parti animaliste a donc choisi la voie de la générosité, de l’inclusivité et du pragmatisme, en mettant toutes ses énergies au service des animaux, ce qui a déjà permis d’amorcer le changement sociétal et politique que nous souhaitons, sans faire de concessions aux ambitions personnelles ou au carriérisme individuel – le plus souvent au détriment des animaux – comme il arrive couramment chez les autres partis. En ce sens, le Parti animaliste est un don précieux et un outil puissant au service de la cause animale et un patrimoine commun à soutenir et encourager pour que les droits des animaux triomphent en politique.
Nous vous donnons donc rendez-vous aux élections européennes, en 2024, avec un Parti animaliste encore plus fort, indépendant et enraciné, qui ne brade pas ses valeurs ou son identité en devenant la béquille ou le faire-valoir d’autres partis.
Chaque vote pour le Parti animaliste oblige toute la classe politique à se positionner et à engager une réflexion sérieuse sur la condition animale, favorisant ainsi une évolution sociétale plus rapide, qui doit pouvoir toucher l’ensemble de la population et de ses représentants. Les animaux comptent et nous devons être capables de dépasser rapidement les clivages traditionnels et les blocages du jeu politicien, pour mettre en place une société plus juste qui prenne en compte leurs intérêts et leurs droits.
Rejoignez-nous car beaucoup reste à faire !
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Enrico Eusebi
Correspondant du Parti animaliste pour le Val d'Oise (95)
Il y a un commentaire
Heintz Claude
17 août 2022 à 7h06
Excellent article qui résume parfaitement ce qu’est le parti animaliste aujourd’hui en 2022.
Aucune compromission avec les autres partis politiques et peser très fort dans le débat sociétal français et – en prévision des élections européennes de 2024 – se fédérer avec les autres partis des animaux d’Europe afin de faire avancer sur le sol européen la cause animale. On va y arriver, car les mentalités évoluent à force de communications.