ActualitésFillette blessée à la chasse : l’État doit  protéger les mineurs de ce dangereux loisir !

ASPAS19 novembre 20252 min

Le 11 novembre 2025, à Éréac dans les Côtes d’Armor, une fillette de 10 ans a reçu une balle en pleine cuisse alors qu’elle accompagnait son père lors d’une battue aux sangliers… 

L’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), qui lutte depuis 45 ans contre les abus de la chasse en France, déplore l’irresponsabilité des chasseurs impliqués mais dénonce surtout le laxisme de l’Etat s’agissant de la réglementation liée à ce loisir dangereux et traumatisant.  

Si le bon sens voudrait que l’on éloigne les jeunes mineurs de toute arme à feu, certains chasseurs, par souci de transmettre leur passion, n’hésitent pas à partager leur macabre loisir avec leurs bambins.

Aucune loi ne leur interdit…

En France, on autorise même les mineurs à chasser ! Ainsi, à 15 ans, un adolescent peut pratiquer la chasse accompagnée, sous la responsabilité d’un adulte. Et dès l’âge de 16 ans, avec un permis de chasse validé, il peut sortir seul avec son fusil…

Les drames impliquant des mineurs ne manquent pas, hélas : dimanche 29 septembre 2024, c’est un garçonnet de 4 ans qui a manipulé le fusil non déchargé de son père et lui a tiré dans le pied. En 2022, c’est une jeune chasseresse de 17 ans qui a tué la randonneuse Mélodie Cauffet, lors d’une battue aux sangliers dans le Cantal…

Violente envers les animaux, dangereuse pour autrui… Pour ramener sécurité et sérénité dans nos campagnes, l’ASPAS demande une réforme en profondeur de la chasse. Parmi les mesures évidentes qui s’imposent, l’interdiction pour les mineurs de participer ou d’assister à toute action de chasse !

Dans un souci de partage équitable de la nature avec les autres usagers, l’ASPAS demande également l’interdiction de la chasse le dimanche et les jours fériés. Le dimanche, particulière, est très accidentogène puisqu’il représente à lui seul 50% des accidents de chasse annuels. 

La situation est d’autant plus inquiétante que le nombre d’accidents et d’incidents est repartie à la hausse pendant la saison de chasse 2024-2025.

Il est totalement inadmissible qu’une minorité armée prenne en otage la nature plus de 6 mois de l’année, 7 jours sur 7, pour leur simple loisir, créant un profond sentiment d’insécurité chez les riverains, les promeneurs, les ramasseurs de champignons et autres usagers qui devraient pouvoir vivre en e toute sérénité ! 


ASPAS
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