Numéro 10Culture contemporaineChanson « Hymme à l’amour aux animaux ! »

Lora Romano16 janvier 202314 min

Je m’appelle Lora. Je vis à Paris et je milite pour la cause animale depuis plusieurs années.

Mon métier est Guide Conférencière, et je guide, par exemple, au cimetière animalier d’Asnières, que j’affectionne particulièrement.

Un jour alors que je marchais dans un défilé d’une manifestation contre la fourrure, j’ai réalisé qu’il manquait quelque chose à toutes ces associations de défense animale, réunies pour la même cause. Là, autour de moi, il manquait un rythme, un élan commun exprimé dans un même corps, une même famille, une forme d’expression qui puisse au même endroit, au même moment, nous réunir, plus encore, nous fédérer : j’avais compris, c’était un support musical, mais oui, une chanson !

J’étais stupéfaite ce jour-là, car c’était une évidence, et de suite, je pensais aux restos du cœur qui avaient, eux, leur chanson ! Il bruinait ce jour-là, ce moment de prise de conscience, je l’ai ressenti si fort qu’il est gravé.

Etant musicienne, il allait de soi que j’allais créer la nôtre ! Le texte fut écrit un soir, d’un trait, après des jours de réflexion et d’observation des mots et expressions, termes que nous militants, utilisions le plus à travers des réseaux, pour dénoncer, informer, traiter des sujets touchant à la maltraitance animale, ou de démonstrations et hommages d’amour à leur égard… J’ai fait appel à un arrangeur-ingénieur du son et, à Montmartre, la chanson fut enregistrée. Ce n’était pas la première fois que j’allais dans un studio professionnel, ayant toujours été entourée de musiciens. Après les illustrations faites par un graphiste de talent, le montage du clip : photos d’animaux heureux…ou pas, défilant.  « HYMNE A L’AMOUR AUX ANIMAUX » était née !

Une chanson a un impact énorme ! En aval et en amont, sur des individus, sur des foules, sur nos humeurs, nos émotions, notre énergie, notre quotidien !

Il n’y a qu’à voir ce qu’on a fait de l’hymne, l’ode à la joie de Beethoven, devenu symbole de l’Union européenne.

Ou encore dans le sport, quand par exemple, les bleus en 1998 scandent « I will survive ! » avec tout un pays derrière eux. Il n’y a plus d’un côté les joueurs inaccessibles presque, sur le terrain et de l’autre côté, les supporters sur les rangs des stades : la chanson les unit au même endroit.

« Celui qui chante, a écrit Michel Berger, c’est celui qui raconte son histoire, et qui devient si fort que rien au monde ne peut l’atteindre ».

Il s’agit bien de cela. Mon objectif se veut d’être atteint.

 « HYMNE A L’AMOUR AUX ANIMAUX » raconte l’histoire de militants, de tous profils, jeunes ou séniors qui, partout dans le monde, dans les campagnes et les villes, sur tous les continents, portent la voix des animaux avec un cri d’amour dans leur cœur, mais aussi un cri d’alerte et de douleur quand il s’agit de dénoncer la maltraitance animale. « Cause, l’Animal, Cause ! » est le slogan et il donne la parole aux animaux.

Les poules veulent sortir des cages, « être libres », condamnées dans un système d’élevage intensif à vivre entassées, étouffées, sans jamais voir le jour.

Que dire quand 90 % des français sont contre l’expérimentation animale, quand les cobayes hurlent « j’ai mal » et les taureaux et les coqs « ne veulent pas se battre », où est la démocratie, la justice quand 81% des français sont contre la corrida.

Les militants sont en colère, mais cette colère n’est rien à côté de ce qu’endurent ces êtres sentients, à qui on fait subir les pires atrocités.

Comment laisser faire « la castration à vif », les abattoirs avec mise à mort sans étourdissement préalable pour ces bêtes terrifiées, sensibles, conscientes de leurs sorts, des transports sur mer et sur terre, où les bestiaux meurent étouffés, noyés, sous nos yeux.

Notre planète est en danger-notre modèle agricole détruit nos sols et nos cultures, coupable de 80 % de déforestation, alors que 800 millions d’humains meurent de faim dans le monde, et on sait que 2/ 3 des terres agricoles sont consacrées à l’élevage.

Les militants n’attendent pas pour agir dans l’urgence. Oui, à « toutes les bêtes, à tous les animaux », nous vous entendons, et vous nous entendez.

Jean Jacques Rousseau au 18ème siècle, a écrit « les animaux doivent participer au droit naturel, et l’homme a des devoirs envers eux ». Ce rapport au droit se veut d’être une conception de la justice. Et c’est parce-qu’il n’y a pas ou si peu de justice envers les animaux, que les militants combattent pour « obtenir des lois, qui les sauvent et les protègent ».

« WIZALL BESTIAM », mon nom d’artiste, veut dire phonétiquement : « With All (plus on sera de militants nombreux), Best I AM (moi, militant, plus fort je suis) ».

Nous n’en sommes donc qu’au début.


Lora Romano
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Auteure-compositrice Interprète
Nom d’artiste : Wizall Bestiam

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