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La Révolte des Lévriers15 avril 202226 min

Notre association est née de notre amitié et de notre amour pour nos chiens, nous sommes toutes adoptantes de martyrs espagnols : galgos, podencos, bodegueros, mastins et croisés. Après avoir été bénévoles au sein de diverses associations, nous avons voulu fonder une association à notre image, une association de coeur car nous débordons d’idées et de bonne volonté pour apporter notre soutien aux refuges espagnols. Notre priorité est le bien-être de nos loulous et l’assistance aux bénévoles espagnols qui se démènent 24h/24 sur le terrain.

Quatre races de chiens sont persécutées en Espagne : les bodegueros, les galgos, les mastins et les podencos.

Notre but premier est de trouver des adoptants pour sortir ces martyrs des refuges. Vous trouverez sur notre page facebook et sur notre site beaucoup de toutous de race ou croisés qui attendent désespérément une famille pour la vie après avoir connu l’enfer. Tous nos chiens arrivent en France stérilisés, identifiés, vaccinés selon le protocole espagnol et testés aux maladies méditerranéennes.

Le martyr des lévriers espagnols

Chaque année en Espagne des milliers de lévriers sont sacrifiés, les chiffres donnés par les associations internationales sont de 50 000 lévriers galgos et podencos massacrés au nom d’une tradition moyenâgeuse. Ces chiffres ne comptabilisent pas tous les cas dont nous n’avons pas connaissance ou qui sont passés sous silence.

Les galgos et podencos sont utilisés pour la chasse et leurs conditions de vie sont abominables. Ils vivent enfermés la plupart du temps, ne sortent que pour la chasse, et sont transportés comme du bétail sans importance. En dehors des saisons de chasse, les galgueros (chasseurs en espagnol) les entraînent en les attachant à un véhicule pour les faire courir de force, ils les attachent sur des tapis roulants ou à un manège d’entraînement qui les fera tourner sans fin durant de longues heures. Ce n’est hélas qu’une infime partie de la barbarie humaine envers les galgos et les podencos en Espagne.

Les podencos sont parqués dans des hangars insalubres, des « box » faits de palettes et tôles ou des parcs à ciel ouvert appelée rehalas. Pour éviter les tueries, les rehaleros (propriétaires de meute) ont pour habitude de les attacher au sol ou au mur grâce à de très courtes chaînes, si courtes que certains chiens ne peuvent même pas se tenir debout.

Ils attendent là, dans leurs excréments, dans le froid glacial de l’hiver espagnol, ou en plein soleil sous le cagnard, sans eau et parfois sans nourritures durant des jours. Les conditions d’hygiène sont déplorables, ils sont nourris au pain sec ou de quelques restes car pour les chasseurs espagnols la maigreur est synonyme de performance à la chasse.

Que se passe-t-il quand la saison de chasse se termine ?

Les plus mauvais de la saison (pas assez rapide, pas suffisamment intéressés par le gibier) ou ceux qui sont considérés comme trop vieux (4 ans pour les chasseurs) sont exterminés.

Les méthodes des galgueros sont sordides, les lévriers sont semi-pendus selon la méthode du pianiste (les pattes arrières touchent le sol), brûlés à l’acide, traînés derrière des voitures, motos ou quad, jetés dans des puits ou des ravins, abandonnés avec des membres fracturés volontairement.

Le lévrier représentant l’honneur de son maître, le but de ces maltraitances est de punir les mauvais chasseurs ou coureurs car on ne tue pas un lévrier, on le mutile et la mort arrive ensuite après une longue agonie.

Chaque année cette horrible tradition se répète et les refuges doivent faire face à l’afflux massif de chiens qui sont récupérés dans un état lamentable aux abords des villes ou des autoroutes avec le risque de se faire renverser par un véhicule. Certains de ces pauvres chiens survivent grâce aux poubelles, ils sont souvent couverts de blessures et de tiques, infectés par la gale ou d’autres maladies, et tous ces parasites finissent par les affaiblir jusqu’à la mort. Les galgueros vont même jusqu’à arracher la puce électronique en ouvrant le cou des chiens au couteau avant de les abandonner.

La perrera et le refuge

Si les galgos ou podencos sont trouvés par des bénévoles de refuge, ils ont une petite chance d’échapper à leur triste sort. Sinon ils finissent dans une perrera (fourrière), lieu souvent surpeuplé et insalubre. La perrera c’est l’antichambre de la mort, ils y seront gazés au bout de 14 jours (délai légal), sans aucun soin, à peine nourris, et dans des conditions de vie horribles. Les box, lorsqu’ils sont nettoyés, sont passés au jet d’eau sans même que les chiens puissent sortir y compris en hiver, ce qui fait qu’ils vivent constamment dans le froid et l’humidité.

Quel avenir pour les lévriers espagnols ?

Ces chiens ne sont pas considérés comme des êtres vivants sensibles, ils sont même moins importants qu’un outil ou une chose. Ils ne sont pas considérés comme des chiens de compagnie en Espagne où ils ont peu de chance de trouver des adoptants et seuls 10% d’entre eux pourront être adoptés en Europe via les associations de sauvetages, c’est pourquoi il est très important d’éveiller les consciences pour qu’un jour espérons-le, leur martyre prenne fin. Dans les refuges, les bénévoles tentent de leur rendre la vie un peu plus douce mais ils ont très peu de moyens car ils ne reçoivent aucunes aides de la part des municipalités ou de l’Etat espagnol, ils ne vivent que grâce aux dons et au bénévolat. Mais les dons ne sont pas toujours suffisants pour payer la nourriture, les soins vétérinaires, les factures donc toute aide supplémentaire est la bienvenue. Plus de personnes seront informées de ce qui se passe en Espagne, plus nous pourrons aider les bénévoles sur place et plus nous aurons de chances de mettre un terme à cette barbarie.

Les autres races maltraitées en Espagne  

Les bodegueros et autres chiens de chasse ne doivent pas être oubliés car ils souffrent tout autant des traitements infligés. Ils sont sous-alimentés eux aussi car leurs propriétaires estiment qu’ils n’ont qu’à se nourrir de leur chasse, ils sont considérés eux-aussi comme de simples outils, ils sont nombreux à se retrouver en perrera et en refuges.

Le mastin est une autre race exploitée en Espagne. Autrefois utilisé dans les combats de chiens, pour la chasse aux gros gibiers, pour la garde et même en chien de trait, le mastin fut longtemps protecteur du bétail, le suivant dans ses déplacements. Malgré la disparition progressive de l’activité de berger, il poursuit encore son rôle ancestral. Aujourd’hui, à l’instar des podencos, les mastins connaissent eux aussi l’enfer de rehalas en Espagne, utilisés pour garder les autres chiens ou loués pour la chasse. Eux aussi peuplent tristement les refuges et fourrières espagnoles.

Pour tous ces sans-voix exploités, maltraités, martyrisés, traumatisés, nous souhaitons nous battre et nous investir afin de rendre leur monde meilleur.

Pour nous aider dans notre combat, vous pouvezadhérer à notre Teaming POUR 1€ PAR MOIS sur  www.teaming.net/larevoltedeslevriers ou nous faire un don :

Chèque : A établir à l’ordre de l’Association La Révolte des Lévriers, accompagné de vos nom, prénom, adresse, boite mail et téléphone. A envoyer à : Association La Révolte des Lévriers – 78 allée de Saint Vaast – 59258 Les Rues-des-Vignes

Virement bancaire : notre RIB est disponible sur simple demande

Paypal : larevoltedeslevriers@gmail.com (choisissez “envoyer de l’argent à un ami”).

La Révolte des Lévriers
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2 commentaires

  • claude ribière

    8 décembre 2023 à 19h40

    existe-t-il un logo, un pin’s, un insigne, un autocollant, un fanion, etc…de votre association? grand merci de votre aimable réponse et bien sincères salutations. claude ribière membre d’honneur du club canin orangeois, villa des cigales 646 avenue frédéric mistral 84200 carpentras. téléphone:04.90.60.01.13.

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