La situation des orques captives françaises promises à un avenir bien sombre au Japon n’est pas irrémédiable. Contrairement à ce que beaucoup avancent, les transferts des animaux vers d’autres parcs ne sont pas une bonne solution. Il suffit de considérer certains dauphins du parc Astérix envoyés en Suède et qui doivent à nouveau être relocalisés, avec tous les risques que cela comporte, parce que ce nouveau parc a annoncé sa fermeture.
Ici en France les animaux peuvent espérer voir leurs conditions de vie évoluer dans le bon sen. Le gouvernement ne veut pas entendre parler de sanctuaire ou de remise ne liberté (les amalgames ou fausses données sont légion en ce moment) mais un enclos en mer ou une réhabilitation du Marineland en refuge est possible.
Ah ! Mais nous sommes face à un dilemme… Cela veut-il alors dire que nous devons, nous anti-captivité, envisager une captivité à vie pour ces animaux et travailler avec le Marineland ? Oui, sans hésitation. Pourquoi ? Mais parce que nous sommes pour les animaux en premier lieu et tomber dans l’écueil des fantasmes ne nous ressemble pas. Aucun sanctuaire ne verra le jour assez vite pour sauver les orques, et nous, nous voulons tous les sauver, aucun ne sera sacrifié.
Alors voilà, nous en sommes là, à vouloir sauver les animaux, mais aussi les hommes qui travaillent de près ou de loin avec ces animaux. Parce que si nous pouvons changer un parc marin en refuge pour sauver des animaux, la réussite sera belle….
De l’exploitation déguisée ?
Non, mais ce ne sera pas un sanctuaire non plus. Tout simplement parce qu’un sanctuaire est une option refusée par le gouvernement. Et nos orques sont nées en captivité, une tentative de les relâcher les conduirait à une mort certaine. C’est pourquoi nous avons réfléchi à une réserve marine : elle consistera à construire un enclos fermé en mer, des soins et un suivi 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, un accès au public avec la mise en place d’animations pédagogiques, ATTENTION pédagogiques et non des représentations déguisées. Nous avons en effet besoin de continuer à stimuler ces animaux très intelligents, car, même s’ils évoluent dans leur milieu naturel et qu’ils disposent de l’espace nécessaire pour une vie paisible, sans avoir à obéir à des ordres, ils ont besoin de voir du monde et d’être stimulés… mais pas exploités.
Quels sont nos objectifs ?
Éviter des transferts
Le premier évidemment est d’empêcher les orques françaises de partir dans un autre parc ; orques, dauphins, pinnipèdes… Chaque individu est pris en compte et ils sont tous égaux.
Dans le cas des 4 orques, Wikie, Inouk, Keijo et Moana, ils forment une famille qui sera séparée pour la reproduction à leur arrivée au Japon.
Transformer la structure actuelle du Marineland en refuge et centre de sauvetages
La loi de novembre 2021 permet aux refuges de conserver les espèces sauvages si ces dernières n’effectuent plus de spectacles. Ce sera notre cas. Les animaux seront sollicités pour leur bien-être, mais pas dans le cadre de représentations.
Conserver la structure du Marineland, ses animaux, ses emplois et ses retombées économiques
Le Marineland génère des retombées économiques importantes qui ne peuvent être négligées. Si nous voulons que les animaux soient une priorité, il ne faut pas les opposer à l’aspect économique, mais au contraire les placer au cœur de nos préoccupations pour conserver les emplois du Marineland et ses retombées économiques et touristiques.
Créer un premier refuge marin
Il permettra d’accueillir les animaux en difficulté, cétacés, mammifères, etc. Là encore nous avons besoin d’une telle structure en France.
Qu’attendons-nous de vous ?
Nous sommes un collectif associatif monté autour de deux personnes qui ont élaboré le projet :
Christine Ringuet, écrivain spécialisé des cétacés, dirigeante d’une association dédiée au sauvetage des équidés.
Lana Martin, éducatrice spécialisée auprès de personnes en situation de handicap, très impliquée dans la cause animale.
Notre collectif a été évoqué pour la première fois par One Voice et a depuis été relayé dans plusieurs médias dont GEO.
Un simple soutien, pour continuer à se battre avec des gens qui croient en nous, en notre projet et en ces animaux.
Nous vous invitons donc à partager l’information sur notre page Facebook Tilikum & co : défense des cétacés et à visiter notre page La transformation du Marineland d’Antibes en Refuge marin sur laquelle vous pouvez nous contacter.
Photos : ©Christine Ringuet
Christine Ringuet du Tilikum's Spirit
La transformation du Marineland d'Antibes en Refuge marin, collectif associatif