La Direction Générale de l’Alimentation du ministère de l’Agriculture a publié le 16 novembre 2022 le bilan des plans de surveillance et plans de contrôle 2021. Ces enquêtes permettent notamment de contrôler la contamination des productions primaires animales et denrées alimentaires d’origine animale, nationales ou importées, à tous les stades de la chaîne alimentaire.
Plus de 99% des produits sont conformes…
Concernant plus particulièrement les résidus de médicament vétérinaire, il est à noter que l’on mentionne les résidus d’antibiotiques comme principale cause de non-conformité :
- 48 non-conformités (en un an sur tout le territoire)
- sur 9 109 prélèvements (> 0,53%)
malgré une méthodologie ciblant les carcasses suspectes.
Le score élevé de non-conformité des denrées du fait de la présence de résidus d’antibiotiques s’explique par l’organisation des contrôles.
En effet, 55% des prélèvements ont lieu dans les abattoirs, là où les inspecteurs opèrent des prélèvements ciblés sur des carcasses qui présentent des traces d’injection supposant un traitement ou de fractures et lésions qui auraient pu le justifier.
Ceci augmente donc fortement la proportion de résultats non-conformes sur l’ensembles des produits animaux.
Dans la plupart des cas, note le Ministère, la détection des antibiotiques s’expliquerait par le « non-respect des temps d’attente » après traitement. Les résidus sont alors le révélateur d’une mauvaise pratique d’élevage.
Pour le SIMV, « Même si ces résultats doivent rassurer les consommateurs, ce rapport confirme l’importance du respect des bonnes pratiques d’élevage pour maintenir cette confiance ».
Jean-Louis Hunault
Président du SIMV