Numéro 17Animaux domestiquesLa relation de complicité entre l’humain et le cheval

Michel Fareng15 octobre 20243 min

Toumaï chroniques animales propose des vidéos et des podcasts mettant en exergue les liens existant entre les humains et les animaux.

Toumaï chroniques animales a choisi différents sujets, et en particulier s’attache à produire des portraits de personnes dont la moitié réside dans le Couserans.

Le Couserans est un petit territoire inclus dans le département de l’Ariège mais prouve, dans cette région pyrénéenne plutôt enclavée, que des liens d’extrême qualité (et de diversité) peuvent exister dans ce rapport Humain/animal et peuvent aussi servir d’exemple.

Aujourd’hui nous allons découvrir la relation de complicité entre l’humain et le cheval.

Nous aurions pu sur notre territoire parler de chèvres (et de leur fromage, de brebis (avec pour originalité le fait que certaines sont élevées non pour la viande et le lait de façon classique mais pour la laine qui devient une source économique locale), de mules, voire, à défaut de loups ou de lynx, des ours (vaste débat local). Mais nous avons choisi les chevaux.

Car notre territoire a le privilège de posséder deux races équines spécifiques et célèbres : le Mérens et le Castillonnais.

Le Castillonnais  est originaire de la vallée du Biros, est de robe noire pangarée, plutôt petit (1m50-1m55), très robuste car adapté au travail en montagne même si maintenant il est introduit dans les centres équestres et pratique volontiers l’attelage.

Mais nous allons plus nous intéresser au Mérens. Cette race est emblématique des montagnes ariègeoises et remonte à la préhistoire. Les nombreuses et fameuses grottes de la région (en particulier Niaux) témoignent de sa présence, en particulier par de nombreuses peintures (avec de troublantes ressemblances).

Son histoire est aussi liée à Gaston Phoebus (le célèbre comte de Foix) et à la campagne de Russie….

Le Mérens est donc un petit cheval noir (1m45 à 1m55), extrêmement docile, calme, franc, intelligent, facile à vivre et adaptable. C’est un cheval de selle mais qui peut pratiquer la voltige et le spectacle équestre, la randonnée et la transhumance, voire du trait léger.

Il vit le plus souvent en plein air intégral et tisse de merveilleux liens avec ses propriétaires.

La plus à même de nous le faire découvrir en vidéo est Julie Cuvillier. Non seulement, elle et son compagnon Thierry Laffitte élèvent depuis toujours des chevaux de Mérens. Mais ils sont passionnés par la création de la relation entre chaque cheval et son futur propriétaire. Julie, toujours à l’écoute,  développe donc cette relation de complicité entre chaque cheval et son propriétaire, mais  des enfants ou adolescents.

Nous ne sommes pas sur l’apprentissage classique d’un centre équestre, nous sommes dans du développement personnel, dans une approche novatrice du lien Homme/ Femme/ Enfant avec un Mérens, dans le plaisir de l’échange.

Il est toujours possible, voire conseillé, de venir découvrir cette méthode, tout en visitant les montagnes environnantes porteuses d’histoire. 

Deux vidéos vont vous faire découvrir Julie Cuvillier, le cheval de Mérens et Alegria, la relation de complicité établie grâce à Julie Cuvillier.

voici les liens de Julie :


Michel Fareng
Site Web | Autres articles

Président du Fonds Culture, Nature et Patrimoine de Saint Lizier et du Couserans

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.