Elle se nomme Bast plus connue sous le nom de Bastet. Elle est une déesse égyptienne, fille de Râ dieu du soleil, et est la destructrice du serpent Apophis.
Elle arbore une tête de chat lorsqu’elle est dans la protection et la joie alors, il s’agit de Bastet. Elle porte une tête de Lion féroce pour le départ en guerre ou pour porter vengeance : elle devient Sekhmet, elle est l’œil de Râ (les rayons du soleil). Voici la représentation divine de deux forces contraires. Autrement dit, il y a la protection ou bien les foudres des dieux.
Il s’agit de manière plus subtile de l’archétype de Maria de Magdala, Marie Madeleine la disciple de Jésus.
Dans la mythologie Égyptienne, Bastet est une déesse connue et vénérée depuis la seconde dynastie Égyptienne (environ 3 000 ans avant notre ère). Elle était vénérée comme la déesse guerrière au côté de son père le dieu du soleil créateur. Elle en était plus précisément les rayons solaires ou l’œil de Rê
Elle est la déesse de la guerre et du foyer. Elle défend les femmes et les hommes, les femmes enceintes et les enfants. Elle représente également la joie, la fertilité et les chats domestiques qui sont ses représentants physiques sur terre.
Elle a eu dans la mythologie un rôle fondamental celui de vaincre le serpent Apophis. Ce dernier attendait, tous les jours, le Dieu Rê porteur de la lumière pour l’éliminer afin de plonger le monde dans une obscurité absolue.
Elle est la protectrice de l’ancienne cité Égyptienne Boubastis, située dans l’est du delta du Nil, où les chats étaient considérés comme des divinités. Un immense festival célébrait tous les ans son culte. Des milliers de festivaliers s’y rendaient par bateau afin d’admirer le plus beau des temples Égyptiens de l’époque. Il y faisait bon vivre et les fêtes étaient décrites par l’historien grec Hérodote comme fastueuses. C’était l’un des plus grands événements égyptiens de l’époque. Cela participa à la propagation de son culte à travers l’Égypte notamment à Thèbes et à Léontopolis. Des temples étaient érigés en l’honneur de la déesse féline. L’accès était réservé aux grandes prêtresses et grands prêtres qui y déposaient des offrandes et prenaient soin des chats sacrés qui y vivaient. Ces félins étaient les représentant physiques de la divinité à tête de chat. Ils étaient parés de magnifiques parures et de pierres précieuses. Les pharaons invitaient les chats divins à partager leurs tables et palais.
Tout comme aujourd’hui, dans nos sociétés, une majorité des compagnons de chats les considère comme un membre à part entière de la famille. Dans l’Égypte ancienne, une période de deuil leur était consacré au même titre que celui d’un humain. Des cérémonies et rites funéraires étaient organisés afin de leur rendre dignement hommage. Il y avait beaucoup de momies de chats retrouvées dans des pyramides ainsi que des nécropoles animales.
Au même titre que Bastet ils étaient protecteurs des foyers en tuant les serpents entre autres. De même, ils tuaient les rongeurs qui représentaient un risque d’épidémie, de saccage et pillage des greniers alimentaires de la cité. Aujourd’hui, encore ils apportent joie, réconfort, protection (par le biais de la ronronthérapie) et bien plus encore aux nombreux foyers qui les vénèrent, sans doute, en raison de leurs racines divines et sacrées !
Ce sont des guides, de véritables enseignants présents aux côtés des hommes depuis des temps immémoriaux.
Dalila Baha
Fondatrice de B formation & Conseil et Wisdom & Joy
2 commentaires
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Casalena
3 décembre 2024 à 16h19
Merci beaucoup, j’ai beaucoup apprécié de vous et d’y voir plus claire et de comprendre.