Quand les prix de l’alimentation des animaux ne cessent de grimper

A l’heure où l’on fait part des chiffres marquants et des grands enseignements de l’année écoulée, il y a un chiffre à se noter, celui de l’inflation des aliments pour animaux qui, selon l’UFC Que Choisir, caracole tristement en tête des produits qui ont le plus flambé en 2024.

Or, entre besoins primaires et besoins vétérinaires, il devient de plus en plus difficile de nourrir sainement son animal. Entre sacrifice budgétaire et sacrifice du bien-être de son compagnon poilu, faut-il vraiment choisir ?

L’alimentation animale, vainqueur de l’inflation depuis 2022

Le 9 janvier dernier, l’UFC Que Choisir publiait sur son site internet les chiffres des produits qui ont le plus souffert de l’inflation ces 2 dernières années. Et le constat est sans appel : les aliments pour animaux frôlent les 30% d’augmentation de leur prix, venant se positionner en tête devant tous les autres types d’aliment destinés à la consommation humaine.

Dans un pays qui bat des records en termes d’abandon des animaux, sans compter les cas de maltraitance accrus, on est en droit de se demander comment des foyers aimants mais modestes peuvent encore subvenir décemment au besoin primaire de leurs animaux : les nourrir.

Le pire est-il à craindre ?

Alors qu’en 2022, selon une source IFOP pour Woopets, 7% des propriétaires ont abandonné leur animal et 7 autres pourcents envisageaient de le faire, faute de pouvoir en assumer la charge, on ne peut que se poser la question pour l’avenir.

La nourriture pour nos bêtes à poils représente un poste de coûts incompressible et pourtant :

– Les coûts continuent d’augmenter

La nourriture carnée pour nos animaux est transformée à partir de sous produits que les humains ne consomment pas mais toutefois issus d’animaux destinés en premier lieu à l’alimentation humaine.

Donc qui paie finalement le plus l’inflation sur les matières premières ? Dans la chaîne de production, n’y aurait-il pas une double application de cette hausse des prix de ce qui constitue la base de l’alimentation humaine et animale ? 

– Les vétérinaires fixent leurs marges

Eux même doivent encaisser leur propre inflation et gérer une petite entreprise que représente un cabinet ou une clinique.

Sans compter que de plus en plus de réseaux de cliniques vétérinaires s’implantent peu à peu sur tout le territoire avec de véritables stratégies marketing en termes de communication et donc plus de moyens investis qu’il faut évidemment répercuter ailleurs pour couvrir les frais de fonctionnement.

– L’industrie de la petfood toujours plus en quête d’innovations

Nourriture ménagère fraîche, aliments crus pour nourriture BARF (ndlr constitué de viandes le plus souvent crues et sans produit transformé), croquettes à base de protéines d’insectes… Ces dernières années, on a vu émerger des nouveaux types de consommation pour coller à tous les modes d’humanisation de son animal : du fait maison au vegan mais qui utilise de nouvelles technologies pas moins consommatrice de CO2 et amenant à un prix au kilo plus élevé mais qui séduisent tout de même les investisseurs avec leur modèle à l’abonnement.

– La nourriture accessible dangereuse

Toujours selon l’UFC Que choisir, ce ne sont pas moins de 22 lots de croquettes qui se sont faites rappeler le 21 décembre dernier pour contamination des produits à la salmonelle… La grande majorité était constituée de MDD, à savoir de marques de distributeur.

Alors comment faire pour choisir une nourriture abordable qui ne va pas risquer la santé de notre animal et, qui plus est, coûter plus cher en frais vétérinaires ?

My pet corner, l’alternative économique et anti-gaspi

Dans un contexte où les prix explosent, la plateforme de seconde main et de consommables dédiée aux animaux, se positionne comme une solution accessible et responsable pour les propriétaires soucieux du bien-être de leurs compagnons.

Une solution adéquate

À la différence d’autres plateformes, My Pet Corner autorise la revente de croquettes, pâtées et friandises neuves, scellées et non périmées, offrant une véritable bouffée d’air aux propriétaires. Julie Garnier, fondatrice de la plateforme, détaille :
« L’augmentation des prix des croquettes est un véritable casse-tête pour les propriétaires, notamment pour ceux dont les animaux ont des besoins spécifiques nécessitant une alimentation vétérinaire. Nous offrons une alternative qui permet de préserver leur pouvoir d’achat tout en garantissant une alimentation de qualité à leurs animaux. »

Depuis le début de l’année, 75 % des commandes passées sur My Pet Corner concernent la nourriture pour animaux avec une grande majorité à caractère vétérinaire. Julie renchérit : “En vieillissant, les animaux développent des pathologies portant atteinte aux fonctions rénales, hépatiques ou du diabète. Les propriétaires qui vendent font un effort entre -20% jusqu’à -65% du prix neuf des circuits classiques. Ce qui permet aux acheteurs de pouvoir continuer à prendre soin de leurs fidèles compagnons.”

Un avenir plein de promesses

My Pet Corner entend poursuivre sur cette lancée en proposant aux fabricants eux-même de venir diffuser sur sa plateforme pour écouler des stocks de petits formats à prix coûtant sur des packagings anciens, abimés mais non percés ou des dates courtes.

Les grands formats resteraient réservés aux associations, et cela permettrait aux professionnels de dégager de la trésorerie et faire de la place tout en développant l’offre sur la plateforme.

Et la fondatrice conclut en ce sens :
« La nourriture, qui est normalement un produit d’appel en magasin, est devenu un produit de luxe. Alors pourquoi pas permettre aussi aux fabricants de réaliser des économies à la source tout en renforçant leur politique RSE. »

A propos

Acteur compétiteur en France dans l’achat-vente d’articles de seconde main exclusivement dédiés aux animaux de compagnie et aux cavaliers, My pet corner est lancé fin 2022. Résolument responsable et accessible, la plateforme est disponible sous forme d’application mobile et de site web.

Depuis son lancement, My pet corner dénombre plus de 12.600 membres et une offre en ligne de près de 7600 articles. Elle est disponible en France et en Belgique.

Julie Garnier, quant à elle, a fait ses premières armes dans le digital et les plateformes d’annonces il y a 17 ans. En tant que grande passionnée des animaux, il lui est apparu évident de mettre son expertise au service de sa passion pour un projet qu’elle veut à impact environnemental et sociétal.

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