ActualitésSolidaritéViolences faites aux femmes dans la cause animale et environnementale. Rendre visibles et audibles des violences sexistes banalisées et systémiques

Convention Vie et Nature29 septembre 2024122 min

« une bien belle cruche », « il lui manque un coup de quéquette à cette femme elle doit avoir un souci à ce niveau-là », « c’est un fléau cette greluche », « la chasseuse de chasseurs ayant perdue quelques neurones se trouvant fort dépourvue quand une balle fut venue », « ce ne sont pas les brouteuses de gazon qui vont faire la loi ici », « tes chats on va te les buter », « Pots à teubs », « ce qu’elle veut c’est une bite, tiens en voilà une ! », « salope », « pétasse », «  C’est toi la salope L214 ? », « One Voice on t’encule », « elle est hystérique et grimpe aux arbres chaque fois qu’elle voit un fusil », «  on a des cow-boys avec nous, vous risquez de prendre une prune », “ce qu’elle cherche c’est une baffe”, « mal baisée ! », « retourne à ton repassage ! », « elle a pas été gâtée celle-là… », « je préfère les animalistes parisiennes elles sont plus belles et au moins elles montrent leurs seins ! », « je vous suis pour mieux voir votre derrière »… Sans parler des « Doigts d’honneur, masturbation, exhibitionnisme, imitation du coït et autres gestes obscènes, filmées nues, menaces de viols… »

Ces comportements et propos sexistes sont adressés à des femmes ordinaires, des militantes opposées aux chasses cruelles, des militantes pour la défense des arbres etc.

Ils sont publics sur les pages et sites afférents.

Des témoignages individuels démontrent l’existence d’un fait de société. Les femmes subissent des violences en raison de plusieurs systèmes d’oppression qui interagissent entre eux avec, de surcroît, la culpabilisation des femmes sur leur comportement, inversant ainsi la réalité sociétale.

Les violences envers les femmes, individuelles, organisationnelles ou institutionnelles sont des formes de domination, d’exclusion et de stigmatisation constituant un processus diffus.

Les militantes de la cause animale opposées à la maltraitance, qui défendent les animaux de compagnie (chats errants), les animaux domestiques (abattoirs) et les animaux sauvages (chasse) font partie de ces victimes de violences particulières réservées aux femmes. Certaines, engagées pour cette cause humanimaliste, d’intérêt général ainsi que le rappelle de nombreuses autorités, subissent un traitement répressif disproportionné.

Leur histoire est représentative d’autres histoires vécues par d’autres femmes qui n’osent ni se plaindre ni médiatiser par peur de représailles.

Annie vit en périphérie d’un petit village, avec son amour de chat. Retraitée, elle a été sollicitée pour aider les chats errants, une vingtaine, dans un village voisin, dans le cadre d’une action concertée avec la mairie en partenariat avec l’Association One Voice, la Ligue de défense des droits des animaux. Le Collectif Limousin d’Action Militante pour les Animaux et la Fondation Brigitte Bardot participent à la prise en charge des soins.

Sur un terrain municipal, un Chatipi financé par One Voice a été installé, permettant aux chats abandonnés d’avoir un lieu de repos et de nourriture grâce aux bénévoles locales qui viennent tous les jours prendre soin d’eux, avec programme de stérilisations avec la FBB et adoptions. Les bénévoles paient régulièrement la nourriture malgré leurs petits revenus, les aides financières étant insuffisantes.

Cette aide aux chats abandonnés déplait à certains malgré les obligations municipales dans ce domaine. [1]

Des chats disparaissent, certains retrouvés tués avec violence : par des plombs, noyé, empoisonné, battus à mort…

Il y a une présence incessante de mobylettes, quads, visiteurs avec chiens non tenus en laisse, exhibitionniste…

Sur la trentaine de chats abandonnés pris en charge au Chatipi, il n’en reste plus que 6.

Depuis les dernières élections municipales, les opposants aux bénévoles ont plus d’écoute.

La méconnaissance du comportement des chats et la haine envers les chats et leurs protecteurs sont à l’origine de ces actes de violence envers eux et envers les bénévoles qui s’en occupent.

Des actes d’intimidations, des violences, des nuisances ont été perpétrés contre Annie : présence de nombreux chasseurs devant sa maison, klaxons en pleine nuit devant chez elle, doigts d’honneur, poursuites en voiture, menaces et injures diverses récurrentes et pire encore, son chat adoré a été tué. Il était habitué à aller dehors et était très attentif aux véhicules, elle l’a retrouvé sur la route, l’autopsie a révélé l’écrasement de toutes les côtes et des organes internes du côté droit.

Ses signalements, main-courante et plaintes sont restées sans suite.

Par contre, une répression disproportionnée s’est mise en place envers Annie, cette retraitée qui ne se laisse pas intimider par les tueurs d’animaux :

-convocation devant le maire et deux gendarmes pour l’aide à un seul chat non abandonné mais mal nourri par son propriétaire,

-PV pour stationnement gênant, PV pour klaxonnement, accusation d’affichage sauvage d’opposition à la chasse avec 2 auditions et une garde à vue avec prise d’empreintes, ADN et photo. Elle a été traitée comme une criminelle de grand banditisme !

A l’humiliation de devoir retirer une partie des ses vêtements, ceinture, boucles d’oreilles, ce sont ajoutés des propos déplacés sur sa santé ainsi que sur celle de sa mère âgée et le suicide de son infirmière, des menaces et intimidations par les 3 gendarmes femmes se pressant physiquement autour d’elle :

« Vous voulez jouer au con avec nous ! Ah vous voulez jouer à ça et bien on va jouer vous allez voir ! on peut vous garder 24 heures en garde à vue. On va pas en rester là ! ».

« Pourquoi vous refusez de parler ? Vous nous faites perdre notre temps, il y a des viols, des agressions, des affaires sérieuses ! »

Ces faits ont eu des répercussions importantes sur sa santé : stress, insomnies, tachycardies, angoisses, somatisation d’une pathologie latente. C’est une personne vulnérable, retraitée et isolée au milieu de la campagne, victime de harcèlement, d’actes malveillants et de représailles pour ses opinions pour la protection animale.

Annie a été convoquée dans une grande salle du Tribunal judiciaire de Limoges, elle a dû attendre son tour, au milieu d’une quinzaine d’autres personnes convoquées comme elle, pour passer chacun son tour debout devant le délégué du procureur siégeant assis en haut de l’estrade. Une situation humiliante de plus. Il lui a remis l’ordonnance la condamnant à une amende, décision dont elle était déjà informée par la gendarmerie à l’issue de la seconde audition. Ailleurs, ce type d’ordonnance pénale est transmise par la poste !

Condamnation qu’elle va contester. Un ancien magistrat se propose d’assurer sa défense devant le Tribunal.

Elle n’est pas la seule femme à subir des intimidations des forces de l’ordre : l’inversion accusatoire !

Elle a été convoquée par les gendarmes pour être auditionnée au motif d’outrage. Handicapée suite à un grave accident de la route, veuve, c’est une personne vulnérable victime de chasseurs qui violent son terrain clôturé et interdit à la chasse signalé par des panneaux. Elle est, de plus, victime de propos injurieux et diffamatoires.

« Des chasseurs profitent aujourd’hui de la maladie puis du décès de mon mari, et d’un grave accident de la route me rendant vulnérable, pour revenir en force sur mon terrain, refuge d’animaux. J’ai protesté, mais le maire n’apprécie pas du tout ma réaction et porte plainte pour outrage ! ». [2]

Ses mails de signalement en mairie ont déplu. La gendarmerie passe à l’action, elle est convoquée, avec sa canne et ses vertèbres brisées, à peine sortie de l’hôpital. Les gendarmes voulaient prendre empreintes, photos, ADN etc…

Accusée d’outrage envers une autorité inactive alors qu’elle est victime d’agressions de chasseurs sur une personne vulnérable !

C’était l’occasion pour rappeler le droit, par courrier au procureur :

« chasse chez autrui » article L422-1 du Code de l’environnement, « intrusion en propriété privée » article 226-4-3 du code pénal, « mise en danger de la vie d’autrui » article 223-1 du Code pénal par le non-respect de la règlementation en matière de sécurité à la chasse rendue obligatoire par le SDGC (schéma départemental de gestion cynégétique) en vigueur, opposable aux chasseurs, validé par l’arrêté préfectoral du 30 octobre 2018, « harcèlement » article 222-33-2-2 du Code pénal ainsi que pour « violences psychologiques » article 222-14-3 du Code pénal. De plus, il semblait que le maire n’avait pas transmis au procureur les informations signalées en mairie sur les faits, malgré son obligation au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale.

Elle a été convoquée à la gendarmerie aux aurores, à une heure de route de son domicile. Elle a subi une audition durant 3 heures par 3 gendarmes, avec prises d’empreintes digitales et photos comme pour les criminels, accusée d’avoir empêché une chasse à courre par un pschitt de citronnelle à ses pieds devant le terrain privé de ses amis.

Elle mesure 1,58 m et pèse 59 kg, elle a 75 ans et était seule à l’entrée du terrain privé et elle aurait empêché une chasse à courre de plusieurs veneurs à cheval galopant avec leur meute de 30 chiens courants par un pschitt de citronnelle sur ses chaussures après le passage de la chasse à courre.

Cet équipage met en panique les personnes et animaux présents sur cette propriété privée sans réaction des autorités.

Elle utilise la citronnelle sur ses chaussures contre les tiques afin d’éviter la maladie de lyme avant d’aller se promener dans les bois privés de ses amis.

C’est une citoyenne ordinaire qui vit avec son mari de 80 ans en mauvaise santé et qui n’a pu l’accompagner. Elle a été accusée d’infractions surréalistes. Elle a été convoquée, auditionnée et fichée !

Les victimes ne sont pas entendues, leurs plaintes sont sans suite, leurs agresseurs impunis.

Elle vit seule dans un petit village en lisière de forêt domaniale. La chasse à courre est entrée illégalement dans le village et a poursuivi un cerf dans son jardin en toute illégalité, ils l’ont tué dans son jardin, là encore en toute illégalité.

La meute du Rallye Bonnelles-Rambouillet traque un cerf jusque dans le jardin d’un pavillon du village des Mesnuls. Malgré l’absence de la propriétaire, l’arrêté municipal interdisant la chasse à courre dans la commune et l’arrêté ministériel interdisant la mise à mort dans les jardins privés, les chasseurs à courre et les chiens ont pénétré dans la propriété pour tuer l’animal, avec l’aide des forces de l’ordre.

Les habitants du lotissement ont appelé les gendarmes et le maire, qui ont laissé faire. Un élu régional arrivé sur les lieux a lui aussi laissé faire.

Ils ont tous fait pression pour empêcher un dépôt de plainte.

Elle a 80 ans, elle est veuve et vit seule, elle aimait voir les animaux sauvages. Ils ont souillé son jardin avec le sang d’un petit cerf torturé avec la complicité des autorités. [3]

Cette vieille dame isolée qui aimait tant les animaux a été traumatisée par cet évènement, avec des répercussions psychologiques importantes, pleurs, cauchemars et angoisses. Ces conséquences dans la durée sont souvent sous-estimées et non prises en considération.

Elle vit seule dans un hameau en lisière de forêt, depuis plus de 40 ans elle subit des menaces d’agressions, menaces de mort, mise en joue par des fusils de chasse, mise en danger par des tirs vers chez elle, injures, propos sexistes et sexuels, en toute impunité. Certains fonctionnaires chargés de la police de la chasse manquent aussi à leurs obligations. Ses signalements et plaintes sont classées sans suite par les autorités locales et départementales, le Défenseur des droits a été saisi. Des mises en demeure adressées au maire et au préfet ont été réitérées, de nouvelles plaintes ont été déposées. Son témoignage a été envoyé aux associations et leurs représentants aux Instances consultatives.

Elle habite dans une maison éloignée du bourg, elle défend les animaux de compagnie et les animaux sauvages, les arbres et la Nature. Elle met en application ses convictions personnelles. Ses choix de vie déplaisent à certains. Des dégradations matérielles ont eu lieu sur son terrain, puis des jets de morceaux de cadavres d’animaux et autres déchets devant chez elle, des mises en danger et des intrusions par des chasseurs sont régulières. Une intrusions a même été accompagnée d’un geste obscène.

Certaines autorités dans le département emploient à dessein des propos sexistes condescendants, même des sous-entendus douteux, lors de demandes d’obligations légales.

Puis elle a été prise à partie par des agriculteurs qui défendent les pesticides et autres atteintes à l’environnement.

Deux cortèges de plus de 25 tracteurs et autres véhicules klaxonnant sont venus devant sa maison dont un à la nuit tombée.

Ces tracteurs sont venus faire du trouble à l’ordre public devant sa maison sur une petite route bien loin du bourg et des institutions officielles municipales. Le lieu d’habitation a donc été communiqué à la foule des représentants agricoles, pour organiser un tel rassemblement sur cette petite route devant cette maison isolée parfaitement ciblée.

Pour des revendications d’agriculteurs, il n’y avait aucun intérêt à circuler et klaxonner à cet endroit loin des lieux publics !

Les fauteurs de troubles ont agi en représailles contre ses opinions, se moquant d’elle et de ses origines néerlandaises et de sa capacité à parler anglais, profitant du fait qu’elle était seule ce soir-là.

Les autorités sont alertées, par signalements et plaintes, puisque ce harcèlement dure depuis plusieurs années. Maire, préfet et même ministre, gendarmerie et procureur ont été saisis mais la situation perdure et même s’aggrave puisqu’une foule revendicatrice a pu venir à 2 reprises faire de l’intimidation devant le domicile de particuliers qui agissent pourtant dans leurs droits.

Les autorités municipales sont inactives, le préfet cautionne par une battue administrative sur son terrain, décision contestable et contestée, sanctionnée par le juge. [4]

La violence envers les femmes existe aussi du fait d’une inaction fautive des autorités.

Les victimes témoignent d’un sujet d’ordre public qui dépassent leur situation individuelle.

Les injonctions de juillet 2023 au gouvernement de la Cour des comptes sont restées sans suite. [5]

Des associations sont mobilisées pour faire avancer les droits. [6]

Des associations attaquent l’Etat pour inaction fautive. [7]

Des femmes défendent des arbres pour éviter leur abattage, destruction irréversible, avant la décision de justice puisque de nombreuses irrégularités et illégalités ont été démontrées. Elles ont été victimes de comportements inqualifiables de la part des forces de l’ordre.

Ils m’ont filmée en train de prendre ma douche, filmée nue par des policiers, ils ont hurlé nos pseudos en imitant des coïts, Ils avaient détruits nos toilettes sèches alors on devait faire nos besoins comme ça devant eux et la nuit ils dirigeaient les spots de lumière vers nous pour nous humilier, il y a eu des menaces de viols.”

Le magazine ELLE se fait l’écho de ces violences sexistes. [8]

Elles sont victimes de répression disproportionnée mais également de menaces de crimes inacceptables ainsi que le signale la Ligue des droits de l’homme. [9]

Menaces de viols, propos sexistes et homophobes, « on vous fera tous rôtir et on enculera vos daronnes ».

« Le fait que des fonctionnaires de l’État, en uniforme, aient proféré de telles menaces de crime est inacceptable ! Nous demandons qu’une enquête judiciaire soit engagée pour que de telles barbaries cessent. »

Ce sont des sujets d’intérêt général, d’intérêt public !

La protection animale est encadrée par la loi. En plus, le droit d’opposition de conscience à la chasse a été reconnu par la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

En 1999, la Cour européenne des droits de l’homme n’avait pas examiné le grief tiré de la violation de l’article 9 de la Convention qui protège la liberté de pensée et de conscience, en censurant la législation française sur l’atteinte aux biens. Toutefois dans son opinion séparée, l’un des juges de la formation estimait que les convictions environnementalistes ou écologiques devaient être rangées parmi celles qui entrent dans le champ d’application de l’article 9 de la Convention, dès lors qu’il s’agit de « convictions intimement liées à la personnalité de l’individu et qui déterminent les orientations qu’il donne à sa vie » et qu’il était – déjà en 1999 – « indéniable que la question de notre environnement et en particulier des animaux sauvages a une place privilégiée dans les débats de nos sociétés. [10]

Le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les Défenseurs de l’Environnement au titre de la Convention d’Aarhus rappelle des principes fondamentaux :

L’article 3, paragraphe 8, de la Convention d’Aarhus impose une obligation juridiquement contraignante aux pays qui sont parties à la Convention (Parties à la Convention d’Aarhus) de veiller à ce que les personnes exerçant les droits que leur confère la Convention ne soient pas pénalisées, persécutées ou harcelées pour cette raison.

En vertu du droit international des droits humains, la désobéissance civile est reconnue comme une forme d’exercice des droits à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique, garantis respectivement par les articles 19 et 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).

Il n’existe pas de définition universellement reconnue de la désobéissance civile. Il s’agit d’une forme de participation politique qui renvoie à des formes variées et évolutives de mobilisation et qui peut être décrite de manière générale comme des actes de violation délibérée de la loi, concernant une question d’intérêt public, menés publiquement et de manière non violente.

Toutes les actions de désobéissance civile sont une forme de manifestation et, tant qu’elles sont non violentes, elles constituent un exercice légitime de ce droit.

Les États ont l’obligation de respecter et de protéger le droit d’avoir recours à la désobéissance civile pacifique, qu’elle ait lieu en plein air, à l’intérieur, en ligne ou dans des espaces publics ou privés. [11]

L’association France Nature Environnement a déposé deux plaintes auprès de l’ONU, elle précise : « Les attaques contre les associations qui luttent pour l’intérêt général doivent cesser. Les pouvoirs publics sont censés protéger les libertés associatives, pas les menacer ». [12]

Les femmes subissent des violences institutionnalisées, systémiques.

Si les violences domestiques et conjugales sont bien identifiées, les autres restent invisibilisées et inaudibles malgré les obligations définies par les Nations Unies, rappelées sur le site gouvernemental. [13]

Déclaration sur l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes du 20 décembre 1993.

Elle atteste d’une reconnaissance internationale du fait que les violences à l’égard des femmes constituent une violation des droits de l’Homme et une forme de discrimination à l’égard des femmes.

Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes

L’Assemblée générale,

Considérant qu’il est urgent de faire en sorte que les femmes bénéficient universellement des droits et principes consacrant l’égalité, la sécurité, la liberté, la dignité de tous les êtres humains,

Notant que ces droit et principes sont consacrés dans un certain nombre d’instruments internationaux, dont….

Reconnaissant que la violence à l’égard des femmes traduit des rapports de force historiquement inégaux entre hommes femmes, lesquels ont abouti à la domination et à la discrimination exercées par les premiers et freiné la promotion des secondes, et qu’elle compte parmi les principaux mécanismes sociaux auxquels est due la subordination des femmes aux hommes,

Alarmée de constater que les femmes ont du mal à s’assurer l’égalité juridique, sociale, politique et économique dans la société, en raison notamment de la persistance et du caractère endémique de la violence,

Convaincue, eu égard aux considérations qui précèdent, de la nécessité d’une définition explicite et complète de la violence à l’égard des femmes, d’un énoncé très clair des droits à garantir pour faire disparaître la violence à l’égard des femmes sous toutes ses formes, d’un engagement des Etats à assumer leurs responsabilités, et d’un engagement de la communauté internationale à mettre fin à la violence à l’égard des femmes,

Proclame solennellement la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et demande instamment que tout soit mis en œuvre pour la faire universellement connaître et respecter.

Article premier

Aux fins de la présente Déclaration, les termes de « violences à l’égard des femmes » désignent tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.

Article 2

La violence à l’égard des femmes s’entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences énumérées ci-après…

c) La violence physique, sexuelle et psychologique perpétrée ou tolérée par L’Etat, où qu’elle s’exerce.

85ème séance pleinière 20 décembre 1993. [14]

Les violences faites aux femmes sont habituelles, banalisées, normées, institutionnalisées, systémiques et aggravées lorsqu’elles proviennent d’autorités et de l’Etat, censés les protéger. Evidemment il ne s’agit pas d’incriminer nos forces de l’ordre qui dans l’ensemble font un excellent travail. Mais force est de constater qu’il est parfois trop facile pour certaines d’entre elles de s’acharner sur des femmes qui ont seulement pour objectif d’aider les animaux et la nature. Evidemment cet état de fait et encore plus cruel lorsque la femme est âgée et seule…

Lili Administratrice Convention Vie et Nature


[1] https://www.chatipi.fr/reglementation/

[2] https://www.mesopinions.com/petition/animaux/harceles-chasseurs-leurs-victimes-deviennent-coupables/203027

[3]https://www.lechorepublicain.fr/rambouillet-78120/faits-divers/une-chasse-a-courre-sacheve-dans-la-propriete-d-une-octogenaire_14232957/

[4]https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/lettre-ouverte-soutien-aux-vegan-opposants/227880

[5]https://www.ecologie-radicale.org/images/stories/doc_pdf/Lettre_ouverte_Cour_des_comptes_scurit_des_non_chasseurs_juillet_2023.pdf

[6]https://www.ecologie-radicale.org/images/stories/photos2023/VF_LO_scurit_2023_09_05.pdf

[7] https://www.aspas-nature.org/chasse-attention-nature-prise-en-otage/

[8]https://acrobat.adobe.com/id/urn:aaid:sc:EU:df819c42-a94a-4204-b907-9f49a83f8406

[9] https://ldh-midi-pyrenees.org/wp-content/2024/09/Synthese-A-69-4-pages-.pdf

[10] https://www.dalloz-actualite.fr/flash/va-t-vers-un-droit-constitutionnel-de-s-opposer-chasse-sur-ses-terres

[11]https://unece.org/sites/default/files/2024-02/UNSR_EnvDefenders_Aarhus_Position_Paper_Civil_Disobedience_FR.pdf

[12]https://fne.asso.fr/communique-presse/criminalisation-de-la-defense-de-l-environnement-france-nature-environnement

[13] https://arretonslesviolences.gouv.fr/l-etat-vous-protege/politique-de-lutte-contre-les-violences-faites-au-femmes#les_textes_internationaux4

[14] https://documents.un.org/doc/resolution/gen/nr0/714/21/img/nr071421.pdf


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Mouvement d'écologie éthique et radicale pour le respect des êtres vivants et des équilibres naturels

Il y a un commentaire

  • Lamigeon

    29 septembre 2024 à 13h35

    Continuons la lutte sans nous laisser intimider par ces comportements portant atteinte à l’integrite des femmes et surtout on relaie, on informe , on dénonce sans relâche jusqu’à la victoire du droit des femmes

    Répondre

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