Culture contemporaineActualitésTerrAnimalia, la biodiversité en jeu

L’idée est née au sein de l’équipe du podcast “Baleine sous Gravillon”. La genèse du projet vient de Guillaume Lassalle, professeur de SVT. Il faisait déjà des cartes sur la biodiversité dans le cadre de ses cours afin de les distribuer comme des bons points. Le projet de jeu de cartes a donc fait son chemin au sein de la structure jusqu’à ce que Marc Mortelmans (le créateur du podcast) me charge d’y donner un peu plus vie en imaginant des visuels de cartes. Le projet a été présenté à Gaëlle Bidan, Directrice générale des éditions de l’atelier et de A&G Editions. Puis en Avril 2023, le projet était lancé.

C’est un jeu de 7 familles complètement revisité, pour partir à la découverte du monde vivant.

L’objectif est de rassembler 4 cartes d’une même famille en réussissant un maximum de défis : faire deviner un animal en seulement 3 mots, retrouver le nom d’une espèce à travers des indices visuels, classer trois animaux…

Lorsque les joueurs commencent à accumuler quelques cartes en main, une dimension un peu plus stratégique entre en jeu. Sur chacune des cartes figurent un “pouvoir“ lié aux caractéristiques de l’être vivant. En défaussant la carte, le joueur l’active, il peut alors rejouer, bloquer une adversaire, lui prendre une carte ou le défier.

Les 10 familles présentent dans le jeu correspondent à 10 biomes, 10 grands écosystèmes terrestres : les forêts tropicales, les forêts tempérées, les déserts, les milieux d’eau douce, la savane, la montagne, les milieux polaires, les milieux côtiers, les océans, les milieux urbains.

Pour adopter des comportements respectueux avec le Vivant, il faut avoir conscience de ce Vivant qui nous entoure. Le premier objectif est donc d’attirer l’attention, cela passe par des visuels attrayants pour susciter la curiosité ou l’émerveillement. Nous espérons que de ces sentiments naîtront une envie d’en faire plus pour protéger le monde qui nous entoure.

Nous avons opté pour un jeu semi-collaboratif. À l’image des enjeux écologiques actuels, nous voulions développer le sentiment du “nous sommes tous dans le même bateau”. Nous avions également à cœur de garder un aspect plus compétitif pour garder le sel d’un jeu de société et pour avoir envie de jouer. L’idée était de marquer une différence par rapport à d’autres jeux qui abordent la biodiversité à travers une mécanique de “bataille”. Les mécaniques de jeu, le “pouvoir” de chaque animal et les cartes bonus/malus, ont aussi été pensées pour apporter des connaissances.

Notre volonté était de mettre en valeur la biodiversité à travers le monde en présentant plusieurs espèces, connues ou non, qui vivent dans les mêmes habitats. Nous voulions également mettre en valeur la biodiversité présente à nos portes, dans nos jardins ou au bout d’un chemin forestier, celle que nous pouvons croiser quotidiennement et qui reste méconnue pour beaucoup.

Enfin pour les plus curieux, ceux qui veulent en apprendre toujours plus, le jeu contient des QRcodes renvoyant au site de Baleine sous Gravillon. Chaque animal a droit à sa page avec des informations supplémentaires et des liens vers des podcasts de la famille Baleine sous Gravillon (Nomen, Combats, Petit Poisson Deviendra Podcast)

Notre volonté était que le jeu soit le plus crédible possible. Cela passe par plusieurs aspects.

Graphiquement nous avons fait appel à l’illustrateur Jonathan Woodward, un illustrateur spécialiste de la biodiversité qui a une vraie patte graphique tout en étant rigoureux scientifiquement. Le jeu est très généreux, il était très important pour nous que chacun des 140 animaux  soient illustrés. 

Au niveau de la mécanique de jeu, nous voulions qu’il y ait l’aspect collaboration mais nous voulions avant tout que le produit tienne en tant qu’objet ludique et qu’on puisse réellement s’amuser.

Enfin, nous voulions qu’il soit crédible écologiquement. Le jeu a été produit en Europe, il est exempt de tout superflu. Nous n’avons pas fait produire de goodies type sabliers ou crayon bois. Le jeu contient le strict nécessaire, à savoir les cartes, un “cache-carte” et le livret de règles.

La volonté était que le public soit le plus large possible. Nous voulions qu’aussi bien les enfants que les grands-parents puissent gagner la partie. Il y a des questions assez rigoureuses et des questions très faciles, l’essentiel étant que chacun puisse s’amuser mais aussi apprendre de nouvelles choses. Même si l’âge indiqué sur la boîte est de 10 ans, donnez le jeu à un enfant curieux et passionné d’animaux pendant quelques heures, il battra ses parents à tous les coups !

De plus, les défis ont été créés de façon à ce que tout le monde puisse gagner. Même si une personne ne connaît pas très bien la biodiversité. Par exemple dans le défi Dico l’objectif est d’imaginer un animal méconnu du grand public à partir de son nom et de ses particularités. Il est largement possible de remporter le défi sans connaître l’animal en question.

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Guillaume Lassalle
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Professeur de Sciences de la vie et de la Terre
Président de l'association Baleine sous Gravillon
Co-rédacteur en chef à Baleine sous Gravillon

Elouan Plessix
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Rédacteur, monteur et graphiste spécialiste du Vivant

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