À l’occasion de la journée mondiale des animaux dans les laboratoires, One Voice et le Collectif Vauclusien de Protection Animale organisent un rassemblement unitaire le samedi 26 avril 2025 à partir de 13h45, devant la mairie de Rousset (13790) pour dénoncer le projet d’agrandissement de la station de primatologie du CNRS et l’augmentation du nombre de primates destinés aux laboratoires.
Alors que dans de nombreux domaines, la recherche innove pour se passer de l’expérimentation animale et que les méthodes alternatives deviennent de plus en plus fiables, le CNRS investit massivement dans l’extension de sa station de primatologie de Rousset, située à 16 km d’Aix-en-Provence.
L’objectif ? Transformer cette station en un centre national de primatologie, avec une capacité d’accueil triplée. Le site passerait ainsi de 600 à 1 740 primates (babouins, macaques, singes-écureuils et marmousets), destinés aux laboratoires français.
Un appel d’offres pour réaliser les travaux d’agrandissement a d’ores et déjà été publié.
Ce projet de plus de 30 millions d’euros, financé par les contribuables, va à contre-sens de la directive européenne 2010/63/UE qui promeut “le remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants à des fins scientifiques ou éducatives, dès que ce sera possible sur un plan scientifique”.
Rappelons que les trois quarts des Français sont défavorables à l’expérimentation animale, 81% sont opposés à l’expérimentation sur les primates et 80% soutiennent la fermeture des élevages de primates en France.
Lancer un tel projet d’élevage en 2025 a-t-il encore du sens, sachant que sa construction ne s’achèvera pas avant 2030 et qu’il faudra ensuite 4 à 5 ans pour « produire » assez de primates pour une demande qui, d’ici là, aura changé ?
Nous en doutons. C’est pourquoi, One Voice et le Collectif Vauclusien de Protection Animale, soutenus par plus de cinquante structures (associations, collectifs, fondations, partis…) nationales et internationales se rassemblent le 26 avril à partir de 13h45 afin de porter unitairement deux demandes :
- l’évaluation éthique, scientifique et économique de la pertinence du projet d’extension par un Comité indépendant,
- l’orientation des fonds publics vers des méthodes de recherche alternatives innovantes sans animaux.
Photo : ©One-Voice
