ActualitésPolitique & AnimauxLes propositions budgétaires de François Bayrou : une régression pour les animaux et leur habitat

Parti animaliste8 septembre 20252 min

Le Parti animaliste alerte sur les conséquences des propositions budgétaires annoncées par François Bayrou. Sous prétexte de réduction du déficit, ce plan tourne le dos aux enjeux majeurs de notre siècle : la protection des animaux et de leur habitat.

Nous partageons le constat que la dette est trop élevée et pèse sur l’économie. Mais une politique d’austérité n’est pas la solution. D’autres pistes existent pour résorber le déficit, sans sacrifier les animaux, ni réduire le pouvoir d’achat de la population.

Décréter une « année blanche » en 2026 revient à priver les animaux et leur habitat des moyens indispensables à leur protection. Dans un contexte de crise climatique et de destruction accélérée des milieux naturels, ce choix est irresponsable. Les économies devraient plutôt être recherchées dans les investissements et subventions accordés aux industries polluantes, comme l’élevage industriel, la pêche ou la chasse.

Plutôt que d’affaiblir des organismes essentiels comme l’Agence Bio ou le Conservatoire du littoral, il faudrait au contraire renforcer leurs moyens, afin de soutenir la préservation de l’habitat des animaux sauvages et d’accélérer la transition vers une agriculture végétale.

Toute mesure fiscale doit être fléchée vers la transition agricole végétale, la protection des animaux sauvages et le soutien aux alternatives à l’élevage intensif.

La suppression des subventions à l’élevage, à la pêche et à la chasse permettrait de dégager plus de 9 milliards € par an. Cet argent doit être réorienté vers des politiques qui respectent les animaux et leur habitat, et qui favorisent une agriculture végétale créatrice d’emplois durables.

Le Parti animaliste affirme que les arbitrages budgétaires ne doivent pas sacrifier les animaux et leur habitat, ni les citoyens les plus vulnérables, qui voient déjà diminuer les soutiens publics essentiels.

Nous demandons que les économies soient recherchées dans les dépenses nuisibles aux animaux — comme les subventions à l’élevage, à la chasse ou à la pêche — et non dans les investissements indispensables à l’amélioration de la condition animale et leur habitat.  

« Les animaux et leur habitat ne peuvent pas être les variables d’ajustement budgétaire. Au contraire, c’est sur eux que doit reposer l’investissement pour un avenir juste et durable. » — Béatrice Canel Depitre, coprésidente du Parti animaliste.


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