Le Parti animaliste salue les récentes décisions des communes de La Brède et du Vieux-Boucau de mettre fin aux corridas. Ces arrêts témoignent d’une prise de conscience éthique face aux souffrances infligées aux taureaux et d’une réalité économique indéniable : la baisse significative du nombre d’aficionados.
À La Brède, le maire a annoncé qu’il n’y aurait pas de corrida en juin 2025, invoquant le caractère déficitaire de cette activité. À Vieux-Boucau, le maire a décidé d’interdire les corridas en 2025 en refusant les mises à mort.
Eddine Ariztegui, élu au conseil municipal de Montpellier et coprésident du Parti animaliste indique : « Ces décisions s’inscrivent dans une tendance générale de désaffection pour la tauromachie. Je tiens particulièrement à remercier le maire socialiste Pierre Froustey, son adjointe Marylise Laisney ainsi que les membres du conseil municipal pour cette décision éthique. Quand huit Français sur dix appellent à une interdiction de la corrida, car ils ne supportent plus ces souffrances animales qui font le plaisir de quelques tortionnaires, les élus doivent entendre la volonté du peuple.»
Les souffrances endurées par les taureaux lors des corridas sont intenses et prolongées. Après leur entrée dans l’arène, les taureaux sont confrontés à une série d’agressions méthodiques. Le picador, monté sur un cheval, enfonce une lance dans le dos de l’animal, causant des blessures profondes, sectionnant muscles, tendons, ligaments, veines, artères et nerfs essentiels. Ensuite, les banderilles – bâtons ornés de harpons acérés – sont plantées dans le dos du taureau, provoquant des douleurs aiguës à chaque mouvement. Enfin, lors de l’estocade, le matador tente de porter un coup fatal en enfonçant une épée dans le garrot de l’animal. S’il ne succombe pas immédiatement, le taureau peut recevoir jusqu’à plusieurs dizaines de coups de couteau jusqu’à son râle final.
De nombreux pays ont déjà interdit la corrida, reconnaissant son caractère cruel. En Amérique latine, des nations comme le Chili, l’Argentine, Cuba et l’Uruguay ont proscrit cette pratique. Plus récemment, en 2024, la Colombie a voté l’interdiction des corridas.
Le Parti animaliste, qui s’était opposé à la corrida annoncée puis annulée par la Justice à Pérols, se réjouit de ces avancées et encourage d’autres communes à suivre cet exemple, en faveur du respect des animaux et de l’évolution des sensibilités sociétales.
