Sous l’impulsion d’Eddine Ariztegui, adjoint au maire de Montpellier délégué à la condition animale, coprésident et porte-parole du Parti animaliste, le conseil municipal a adopté une délibération à l’unanimité interdisant l’utilisation d’animaux sauvages dans les tournages audiovisuels sur le territoire appartenant à la commune. Cette mesure s’inscrit dans la continuité de l’engagement de la ville en faveur de la protection animale, après avoir précédemment refusé l’installation de cirques avec animaux.
Cette initiative fait écho à la campagne menée par l’association Projet animaux zoopolis (PAZ), qui a révélé une vidéo montrant un dresseur assénant un violent coup de poing à un aigle lors d’un tournage. L’oiseau, alors posé sur la main du dresseur, tombe à la renverse sous la force du coup.
Eddine Ariztegui dénonce fermement ces actes de maltraitance : « Il est inacceptable que des animaux soient soumis à de telles violences. Des témoignages ont également rapporté qu’un ours a été battu à coups de matraque, un ourson a reçu des coups de poings et de pieds jusqu’à l’évanouissement, une chouette a été retrouvée morte, un aigle est mort en tournage et son cadavre a quand même été utilisé comme une marionnette, et un singe tabassé arborait un œil au beurre noir. Ces pratiques inacceptables du secteur audiovisuel n’ont pas leur place dans notre société et c’est notre rôle d’élus de réglementer pour que cela n’arrive pas sur notre commune, en attendant que la législation évolue en ce sens. »
Cette délibération positionne Montpellier à l’avant-garde des communes françaises en matière de condition animale, en cohérence avec les aspirations sociétales actuelles. Elle encourage les productions audiovisuelles à adopter des alternatives éthiques et le respect de l’intégrité des animaux.
