Ayant grandi aux côtés d’un père maître-chien policier, et heureux adoptant de lapins, j’ai été sensibilisé par les enjeux de la cause animale depuis ma plus tendre enfance. À ce titre, j’ai été très tôt fasciné par ce regard humain développé par ces êtres, qu’on appelle de manière simpliste des « bêtes », par rapport à leurs cousins bipèdes, dans les yeux desquels justement j’ai décelé bien plus de bestialité. Après de longues études de droit qui m’ont permis d’intégrer les rangs de la Police Nationale en 2005, les fonctions de commissaire divisionnaire en charge de la criminalité organisée et spécialisée dans le Bas-Rhin que j’occupe actuellement (depuis le 30 janvier 2023) n’ont fait que confirmer ce constat alarmant, pour ne pas dire accablant.
Ainsi, à l’aune de mes quarante ans, fourmillant d’idées pour mener à son terme un projet d’intrigue policière que je nourrissais depuis plusieurs années, j’ai attaché du prix à joindre l’utile à l’agréable. En d’autres termes, des crimes passionnels – littéraires et fictifs, cela va sans dire – allaient servir ma passion des animaux. À ce titre, j’ai très vite remarqué que, si les gestes de bonté en faveur de la cause animale ne manquaient pas, qu’ils soient symboliques ou non, un nombre marginal d’auteurs littéraires avaient toutefois pris la décision de renoncer à percevoir l’intégralité de leurs droits d’auteur en les reversant intégralement au profit de pareille œuvre caritative. Il m’importait en effet de verser des sommes significatives à des refuges sans le sou, ou lors d’opérations de sauvetage d’animaux en détresse, sans quoi mon action de bienfaisance aurait été vaine, tant les frais de toutes sortes s’accumulent sur de petites structures d’accueil, chroniquement en proie à des difficultés de trésorerie pour faire face au nourrissage et aux soins des pensionnaires de tous poils ou plumes. Déformation professionnelle oblige, ce qui m’intéressait avant tout était de palper rapidement les résultats concrets de telles déductions empreintes de logique. Je tiens à mettre en exergue ici l’immense générosité de mes lecteurs, sans laquelle aucun financement de secours n’aurait été permis, et auxquels je fais part de ma plus profonde gratitude. Sans les nombreux fans de polars qui m’ont apporté leur soutien moral et financier, il m’aurait été impossible de conduire ce projet original d’écrire pour agir, si bienveillant soit-il pour nos amis à quatre pattes. Je leur suis très reconnaissant de m’avoir accordé du crédit – et des crédits ! – dans cette modeste entreprise.
Si vous souhaitez faire un don à travers l’achat d’un exemplaire de mon roman policier, intitulé « Spying Cries – Ta fin justifie mes moyens », traitant de l’éternel duel cornélien entre le cœur et la raison, à travers une enquête trépidante menée par la Capitaine Louise Haténa, Cheffe de la Deuxième Section de la Brigade Criminelle de Strasbourg, au sujet d’un meurtrier sériel, voici le lien utile vous permettant de le commander sur la plateforme Amazon KDP
Gaël Brichler
Commissaire Divisionnaire
Chef de la Division de la Criminalité Organisée et Spécialisée
S.I.P.J. - D.I.P.N. du Bas-Rhin