Numéro 17EnvironnementEcolaw, l’association des étudiants engagés

Ecolaw15 octobre 202414 min

Ecolaw est une association regroupant des étudiants déterminés à sensibiliser à la cause environnementale au sein de l’Université Catholique de Lille. Fondée en octobre 2023 par Maëlys Guyot–Cuillerier, cette association a pour objectif de rassembler des jeunes désireux de mieux comprendre et d’apprendre la protection de la nature et/ou d’adopter des gestes concrets pour réduire leur empreinte carbone.

L’association cherche à faire réagir sur les problèmes écologiques et à rappeler que nous, les jeunes d’aujourd’hui, avons notre futur entre les mains. Ainsi, nous traitons du changement climatique, mais aussi de l’exposition à la pollution de l’air, des sols et des océans, ou encore de la perte de biodiversité face à la disparition rapide des espèces et à la dégradation des écosystèmes, privant les jeunes des ressources naturelles nécessaires à un avenir durable.

En tant qu’étudiants en droit, nous avons à cœur de mettre en évidence l’influence du système juridique sur les enjeux environnementaux. De plus, nous savons qu’il est essentiel de suivre l’actualité environnementale afin de mesurer les événements concrets en France et à travers le monde. Nous encourageons également une réflexion sur les solutions réelles que chacun peut adopter pour contribuer à la protection de l’environnement. Nous défendons ainsi une écoresponsabilité et souhaitons que chacun en prenne conscience.

La force d’Ecolaw réside dans le fait qu’elle est une association universitaire. En collaborant avec d’autres associations au sein de l’université et par la réalisation d’événements, nous réunissons des étudiants qui ne s’intéressent pas forcément à l’écologie et essayons, à notre manière, de les sensibiliser à l’avenir de notre planète si nous n’agissons pas. Cela permet aussi de créer un réseau d’étudiants engagés, favorisant ainsi une approche collective et interdisciplinaire pour répondre aux défis de demain.

Ayant moins d’une année d’existence, notre belle association ne cesse de croître. Désormais, nous souhaitons proposer des conférences en tout genre afin de sensibiliser sur l’environnement. Nous prévoyons également des « éco-tips » sur notre compte Instagram qui nous permettent de donner des conseils pour réduire ses déchets ou sa consommation de fast-fashion, par exemple.  

Durant cette année universitaire, nous proposerons des clean walks en collaboration avec d’autres associations, à l’image de celle que nous avons déjà réalisée le 28 septembre avec cinq autres associations de l’Université Catholique. Nous allons également organiser des expositions sur la nature afin d’intéresser un public plus large. Nous sommes ravis de voir que nos projets mobilisent de plus en plus d’étudiants.

Notre association est composée d’un bureau dans lequel on retrouve la présidente et fondatrice, ainsi qu’une trésorière et une secrétaire. L’organisation est simple : nous avons divisé les membres en deux pôles : le pôle événement et le pôle communication. L’un se charge d’organiser nos projets tandis que l’autre sensibilise sur les sujets d’actualité. 

Les membres de l’association, qu’ils soient plus ou moins impliqués par les questions écologiques, partagent tous le désir de voir le monde se soucier davantage de l’environnement. Ils souhaitent encourager une prise de conscience collective pour que chacun contribue, à son échelle, à la protection de la planète et à la préservation des ressources naturelles.

Comme cité précédemment, nous fonctionnons principalement via Instagram. Étant donné que la majorité des étudiants utilisent cette plateforme, il est simple pour nous d’y publier des actualités, des éco-tips, des articles de droit environnemental, ou encore des informations sur les journées mondiales importantes concernant l’écologie. De plus, la collaboration avec d’autres associations du campus nous permet de nous faire connaître entre associations et de promouvoir nos actions pour attirer de nouveaux membres.

À moyen terme, l’association aimerait organiser des campagnes de sensibilisation et d’éducation environnementale pour les jeunes et les communautés locales. L’objectif serait également de voir une nette réduction des déchets dans l’université, ainsi qu’une gestion plus responsable de ces derniers.

À long terme, l’idée serait de créer un réseau local d’ambassadeurs de l’écologie pour encourager la participation citoyenne et étudiante aux actions écologiques.

En quelques mots, Ecolaw a pour objet de sensibiliser les étudiants et le personnel universitaire aux enjeux écologiques, en intégrant les concepts de durabilité et de protection de l’environnement dans la vie quotidienne et les cursus académiques. Elle encourage également la participation active des étudiants à travers des projets concrets (campagnes de nettoyage, ateliers), ce qui renforce le sens de l’écoresponsabilité.

Nous vous encourageons donc à adopter des comportements plus écologiques au quotidien. Cela peut se manifester à travers de petits gestes tels que penser à éteindre les lumières et les appareils électroniques lorsque vous ne les utilisez pas, minimiser l’utilisation de plastiques à usage unique, recycler correctement, favoriser la marche, le vélo, les transports en commun ou le covoiturage pour réduire votre empreinte carbone, ou encore vous engager activement au sein d’associations dans votre région.

Nous sommes convaincus que chacun a un rôle à jouer dans la préservation de notre planète. Si vous souhaitez en savoir plus sur nos activités ou rejoindre nos efforts, n’hésitez pas à nous contacter.


Ecolaw
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Il y a un commentaire

  • ARLETTE FELD

    8 novembre 2024 à 16h08

    J’ai lu avec sympathie la description de votre association . Toutefois, vous vivez dans un contexte universitaire au sein d’une ville importante : Lille ! Si on excepte la population des grandes villes ( Paris 12 millions – Marseille 1 million, Lyon, Bordeaux, Grenoble , etc) il reste plus de 50 millions d’habitants qui vivent à la campagne “dans la France périphérique” et je déteste cette expression tout autant que celle de “la diagonale du vide”. N’oubliez jamais que cette population est attachée à ses traditions même si cela se traduit par l’absence de services publics, de médecins et souvent de pharmacies et que, pour trouver et exercer un métier, la voiture est indispensable . Alors, votre sorte de synthèse “favoriser la marche, le vélo, les transports en commun ou le covoiturage pour réduire votre empreinte carbone” me paraît un voeu pieux

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