ActualitésAnimaux sauvagesDÉLIBÉRÉ : Charnier de renards dans une rivière du Jura

One Voice24 mai 20246 min

Par une décision du 23 mai 2024, le tribunal judiciaire de Besançon a condamné le lieutenant de louveterie ayant tué des dizaines de renards et abandonné leurs corps dans une rivière à 1000€ d’amende, dont 500€ avec sursis. Une sanction faible, mais dont One Voice considère qu’elle a le mérite d’exister et qui envoie un message clair à tous ceux qui considèrent la nature comme une poubelle et les animaux comme des déchets.

Précédent envoi sur ce sujet: 

Chaque année en France, près d’un million de renards roux sont abattus. Chasseurs, piégeurs, braconniers… tous n’ont qu’un souhait : en tuer toujours plus, en utilisant des méthodes plus épouvantables les unes que les autres. En mars dernier, un lieutenant de louveterie, missionné par le préfet pour commettre un énième massacre, a purement et simplement abandonné des dizaines de corps de renards sans vie dans une rivière. Avec le Centre Athénas, nous avons porté plainte. Le 23 mai à 9h, au tribunal judiciaire de Besançon, One Voice sera présente pour que justice soit rendue.

En mars 2023 dans le Jura, un louvetier, non content d’avoir tué des renards, a entassé leurs corps inanimés au bord d’une rivière et les a laissés se décomposer sur place. Rapidement identifié grâce à la plainte que nous avons déposée avec le Centre Athénas, le mis en cause, qui reconnaît les faits, sera jugé le 23 mai à 9h au tribunal judiciaire de Besançon.
De tels agissements sont révélateurs d’un manque criant de respect pour les animaux. Au-delà, leur décomposition dans un cours d’eau entraîne un risque grave de pollution pour tous les êtres qui y vivent et un risque sanitaire majeur. Nous attendons une peine exemplaire pour envoyer un signal fort à tous ceux qui prennent la nature pour leur poubelle et le terrain de leurs jeux morbides.

Les renards de nos forêts sont pris pour cibles de toutes parts : au-delà de la chasse et des battues administratives – bien souvent illégales -, ils sont victimes de la vénerie sous terre. Pourchassés là où ils se pensent le plus en sécurité par les déterreurs, ils sont tués notamment à coups de pinces après des heures de traque, comme nous l’avons montré dans notre enquête en infiltration. Et comme si cela ne suffisait pas, l’État les a classés «ESOD» dans des dizaines de départements. Sur simple autorisation du préfet, toute personne peut demander à faire tuer ceux qui sont présents sur son terrain! Nous avons attaqué ce classement inique.
En attendant la décision du tribunal de Besançon, et pour dire stop à cet acharnement, nous appelons le public à signer notre pétition pour retirer les renards de la liste des «ESOD» et exiger une réforme radicale de la chasse.


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