Par une décision du 23 mai 2024, le tribunal judiciaire de Besançon a condamné le lieutenant de louveterie ayant tué des dizaines de renards et abandonné leurs corps dans une rivière à 1000€ d’amende, dont 500€ avec sursis. Une sanction faible, mais dont One Voice considère qu’elle a le mérite d’exister et qui envoie un message clair à tous ceux qui considèrent la nature comme une poubelle et les animaux comme des déchets.
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Charnier de renards dans une rivière du Jura : One Voice plaidera à l’audience le 23 mai !
Chaque année en France, près d’un million de renards roux sont abattus. Chasseurs, piégeurs, braconniers… tous n’ont qu’un souhait : en tuer toujours plus, en utilisant des méthodes plus épouvantables les unes que les autres. En mars dernier, un lieutenant de louveterie, missionné par le préfet pour commettre un énième massacre, a purement et simplement abandonné des dizaines de corps de renards sans vie dans une rivière. Avec le Centre Athénas, nous avons porté plainte. Le 23 mai à 9h, au tribunal judiciaire de Besançon, One Voice sera présente pour que justice soit rendue.
Dans le Jura, un lieutenant de louveterie qui prend les renards pour des déchets et la nature pour une poubelle
En mars 2023 dans le Jura, un louvetier, non content d’avoir tué des renards, a entassé leurs corps inanimés au bord d’une rivière et les a laissés se décomposer sur place. Rapidement identifié grâce à la plainte que nous avons déposée avec le Centre Athénas, le mis en cause, qui reconnaît les faits, sera jugé le 23 mai à 9h au tribunal judiciaire de Besançon.
De tels agissements sont révélateurs d’un manque criant de respect pour les animaux. Au-delà, leur décomposition dans un cours d’eau entraîne un risque grave de pollution pour tous les êtres qui y vivent et un risque sanitaire majeur. Nous attendons une peine exemplaire pour envoyer un signal fort à tous ceux qui prennent la nature pour leur poubelle et le terrain de leurs jeux morbides.
Un acharnement sans borne contre ces cousins des chiens
Les renards de nos forêts sont pris pour cibles de toutes parts : au-delà de la chasse et des battues administratives – bien souvent illégales -, ils sont victimes de la vénerie sous terre. Pourchassés là où ils se pensent le plus en sécurité par les déterreurs, ils sont tués notamment à coups de pinces après des heures de traque, comme nous l’avons montré dans notre enquête en infiltration. Et comme si cela ne suffisait pas, l’État les a classés «ESOD» dans des dizaines de départements. Sur simple autorisation du préfet, toute personne peut demander à faire tuer ceux qui sont présents sur son terrain! Nous avons attaqué ce classement inique.
En attendant la décision du tribunal de Besançon, et pour dire stop à cet acharnement, nous appelons le public à signer notre pétition pour retirer les renards de la liste des «ESOD» et exiger une réforme radicale de la chasse.