ActualitésPolitique & AnimauxAprès l’incendie dans l’Aude : stop à la chasse… pour les animaux !

Parti animaliste2 septembre 202512 min

Des incendies ont ravagé plusieurs milliers d’hectares dans l’Aude. Selon la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch, plus de 11 000 hectares de végétation ont été détruits au cours de la saison estivale 2025. Ces catastrophes entraînent la mort, la perte d’habitats et la fuite de millions d’animaux sauvages (oiseaux, mammifères, reptiles, insectes…), accentuant la pression qui pèse sur eux. 

Ces récents drames rappellent par ailleurs la vulnérabilité des écosystèmes méditerranéens déjà fragilisés par le changement climatique.

Dans ce contexte, l’Association FUTUR a sollicité le préfet de l’Aude avec l’objectif qu’il prenne un arrêté préfectoral en vue de suspendre immédiatement la chasse sur les zones sinistrées. Le Parti animaliste soutient pleinement cette demande. Comment imaginer, en effet, ajouter à la souffrance des animaux rescapés la violence des tirs, alors même qu’ils cherchent refuge et nourriture dans leur environnement dévasté ?

La chasse révèle ici toute son absurdité. Les incendies provoquent déjà des déséquilibres majeurs : mortalité accrue, fragmentation des habitats, raréfaction des ressources. Poursuivre la chasse dans ces zones revient à accentuer l’effondrement des populations animales.

Au-delà du cas de l’Aude, cette situation illustre un problème plus général : la chasse est une menace cruelle pour les animaux et leurs habitats. En France, entre 25 et 38 millions d’animaux sauvages sont tués chaque année par la chasse, selon la Fondation Brigitte Bardot. Cette pression s’ajoute aux causes déjà connues ayant des impacts dévastateurs pour les animaux : artificialisation des sols, agriculture intensive, dérèglement climatique.

Par ailleurs, l’opinion publique rejette clairement cette pratique. Une étude de l’Ifop de mars 2025 indique que 72 % des Français souhaitent l’abolition de la chasse à courre, 70 % sont défavorables à la pratique dite de la « vénerie sous terre » et 61 % soutiennent également l’interdiction des élevages et des lâchers d’animaux destinés à la chasse.

Face à cette urgence, le Parti animaliste soutient pleinement la volonté de l’association FUTUR de proposer une loi instaurant l’interdiction automatique de la chasse dans les zones touchées par des incendies ou d’autres catastrophes naturelles, afin de donner un répit aux populations animales. Au-delà de cette mesure ciblée, cette crise doit servir d’électrochoc : il est urgent d’engager une transition vers la fin de la chasse en France, en protégeant durablement les animaux sauvages et en alignant les pratiques nationales sur les attentes de la société !

Notre coprésident et porte-parole Eddine Ariztegui indique : « Plusieurs centaines de milliers d’animaux ont péri dans ces incendies, certains brûlés vifs. Existe-t-il encore une once d’humanité chez ces chasseurs qui veulent encore prédater les animaux survivants ?  Nous faisons face à un animalicide. La chasse doit être proscrite pour protéger les animaux et les humains dont plusieurs centaines sont également tombés sous les balles des chasseurs. »


Parti animaliste
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Il y a un commentaire

  • Gaston F.

    2 septembre 2025 à 13h07

    Les cyber-écolos sont de retour! bien calé dans son canapé citadin, on s’indigne, on fustige, on somme!
    Les acteurs locaux ont déjà pris les mesures nécessaires face à cette catastrophe.
    Les associations de chasse,(souvent avec l’aide des maires) ont déjà mis en place des actions de terrain (pas des pétitions sur internet ou autres articles inutiles) afin de faciliter la régénération du milieu (végétal et animal).
    Comme lors de l’incendies des Landes, les association de chasse (hélas ce sont quasiment les seules) vont créer des marres artificielles durant l’été, planifier des plantations à l’automne, etc.
    Mais personne en parle car ce sont des chasseurs (ou sympathisants).
    Et si vos connaissances ne se limitaient pas à un dogme sorti d’internet, vous sauriez que les animaux ont fuit la zone sinistrée pour se réfugier aux alentours: donc si il y a une adaptation des quotas de chasses à faire, cela doit se faire en périphérie, non sur la zone incendiée
    En parlant de sondage, n’oubliez pas de partager aussi ce récent sondage qui dit que 9 français sur10 pensent que les écolos sont déconnectés de la réalité. à bon entendeur.
    https://www.lepoint.fr/societe/pres-de-neuf-francais-sur-dix-jugent-la-mouvance-ecologiste-deconnectee-des-realites-du-terrain-27-08-2025-2597085_23.php#11

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