L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a récemment publié un rapport sur les effets des régimes végétariens sur la santé.
Bien que l’agence reconnaisse que ces régimes peuvent offrir des bénéfices en matière de santé publique, elle adopte une approche encore trop prudente, alimentant des craintes injustifiées sur d’éventuelles carences alimentaires.
Douchka Markovic, élue au Conseil de Paris et porte-parole du Parti animaliste, regrette que « l’ANSES ne souligne pas davantage les risques bien documentés des régimes omnivores riches en produits d’origine animale, notamment l’augmentation des maladies cardiovasculaires, du diabète et de certains cancers. L’ANSES met l’accent sur des risques nutritionnels pour les végétariens, alors que des études montrent que des carences sont tout aussi fréquentes, voire plus, chez les consommateurs de viande et de produits laitiers mal équilibrés ».
Le Parti animaliste porte depuis sa création une meilleure alimentation pour les humains. En effet, il est maintenant démontré par les recommandations officielles internationales qu’une alimentation carnée présente des risques pour la santé (cancers, maladies cardiovasculaires, obésité, diabète…).
Par ailleurs, certaines études scientifiques préconisent une transition rapide vers une végétalisation de l’alimentation. Sur le plan des dépenses de santé, au regard des dépenses induites par les maladies cardiovasculaires, le diabète ou l’obésité (de l’ordre de 35 milliards d’euros au total en 2021, d’après les données de l’assurance maladie), on peut penser que les gains attendus par la baisse de la morbidité liée à une alimentation saine (orientée sur le végétal, les céréales, minimisant les boissons sucrées, le sel, l’alcool, etc.) seraient de l’ordre de plusieurs milliards d’euros.
Il est désormais bien établi scientifiquement qu’un régime végétarien, et plus encore un régime végétalien bien planifié, est non seulement viable à tous les âges de la vie, mais aussi bénéfique pour la planète et les animaux.
Douchka Markovic, élue au Conseil de Paris déclare : « Adopter un régime végétarien ou végétalien permet de réduire drastiquement la demande en produits issus de cette industrie cruelle. Chaque personne qui choisit de ne plus consommer de viande sauve potentiellement plusieurs centaines d’animaux par an. Ce choix individuel contribue à la remise en question d’un système d’exploitation qui traite les animaux comme des ressources plutôt que comme des êtres sensibles. »
Rappelons que plus de 850 millions d’animaux d’élevage sont abattus en France par an pour produire de la viande, selon les chiffres d’Agreste (service de statistiques du ministère de l’Agriculture). L’élevage intensif, qui représente la majeure partie de la production animale, inflige des souffrances extrêmes aux animaux : conditions de vie déplorables, mutilations, privation de comportements naturels et mise à mort prématurée.
Ce qui devrait nous préoccuper c’est que depuis 70 ans, nos fruits et légumes ont perdu énormément en qualité nutritive, notamment en nutriments essentiels. Des chercheurs, telle Kristie Ebi, spécialiste du changement climatique et de la santé à l’université de Washington, sonnent l’alerte.
Douchka Markovic, porte-parole du Parti animaliste, souligne : « Face aux urgences éthiques et écologiques actuelles, il est impératif que les institutions publiques accompagnent ces transitions alimentaires plutôt que de les freiner par des messages anxiogènes. C’est ce que nous portons avec le Parti animaliste. Aussi, nous appelons l’ANSES à ajuster sa communication en valorisant pleinement les avantages des régimes végétariens et végétaliens, et en fournissant des recommandations adaptées pour accompagner la population dans cette transition nécessaire et positive. Nous appelons également à nous préoccuper de la qualité nutritionnelle de nos aliments via une culture agricole adaptée. »
