Le Tichodrome, centre de soins à la faune Sauvage, situé au Gua (Isère), recherche toujours des bénévoles.
Le Tichodrome, c’est un bel oiseau rupestre mais c’est aussi le nom du Centre de sauvegarde de la faune sauvage de l’Isère. Installée sur la commune du Gua (38450) depuis plus de 10 ans, cette structure associative accueille les oiseaux et mammifères sauvages blessés, afin de les soigner. Ainsi, près de 2000 animaux sauvages sont reçus chaque année, victimes de choc contre des véhicules, vitres, barbelés, électrocution…
Plus de 120 espèces différentes sont reçues, allant de la Pipistrelle à l’Aigle royal, en passant par de nombreux rapaces diurnes et nocturnes, passereaux, oiseaux d’eau, mais aussi petits mammifères (écureuils, hérissons, loirs…) ou plus gros (chevreuils, renards, blaireaux…).
Tous les jours de l’année, une équipe dévouée et méritante se bat pour venir en aide aux très nombreux oiseaux et mammifères sauvages blessés, orphelins ou en difficulté. Avec l’aide précieuse de nombreux bénévoles, de services civiques et de vétérinaires, l’équipe salariée réalise les soins adaptés à chaque animal et en fonction de ses besoins biologiques.
Le printemps et l’été sont les périodes de plus forte activité dans les centres de soins pour animaux sauvages. Cela est dû aux très nombreux jeunes animaux qui arrivent blessés ou en détresse (car la mère s’est faite tuée sur la route par exemple). Ils ont besoin de soins et nourrissages réguliers, tout au long de la journée, 7j/7 bien entendu !
Pour cet été 2024, le Tichodrome a absolument besoin de renforcer son équipe de bénévoles, mais aussi de services civiques, afin de faire face aux arrivées massives d’animaux découverts en détresse par le grand public.
Sans réponse à cette urgence, le centre se verra dans l’obligation de suspendre temporairement l’accueil des animaux, les privant de leur chance de survie. Avec les équipes nécessaires, environ un animal sur 2 est relâché avec toute son autonomie.
Lors de cette période de grande activité, est demandé aux bénévoles une présence accrue ; ils seront encadrés et formés. Tout comme les Services Civiques qui pourront découvrir les différents aspects des métiers liés au soin des animaux sauvages, et la médiation /sensibilisation du grand public (environ 5000 sollicitations par an).
Voici les différentes possibilités pour venir nous aider durant les mois de juin, juillet ou août :
5 jours/semaine pendant un minimum de 2 semaines consécutives,
ou 3 jours /semaine sur 1 mois,
ou 10 jours minimum uniquement pour le secteur « Martinets » (élevage des poussins de martinets noirs).
Vous êtes motivés et disponibles pour venir nous aider ? Contactez-nous sur tichoecovol@gmail.com
Nous avons besoin de vous ! Soyez nos colibris: apportez votre soutien, sous toute forme, rejoignez-nous, relayez le message…
Mireille Lattier
Directrice de l'association Le Tichodrome
Structure d’accueil pour les animaux sauvages blessés (oiseaux et mammifères)