ActualitésPolitique & AnimauxAbattage de Smoke : le Parti animaliste exhorte l’État à financer les refuges animaliers pour assurer un accueil décent et le maintien en vie de tous les animaux, y compris ceux jugés « difficiles » 

Parti animaliste2 septembre 202513 min

Le Parti animaliste prend acte de la mise à mort du chien Smoke, pratiquée à la SPA de Flayosc (Var). Cette décision a suscité une forte mobilisation citoyenne, une pétition signée par plusieurs dizaines de milliers de personnes, ainsi que de nombreux témoignages et articles de presse. Nous savons que les refuges sont confrontés à des situations complexes, parfois dangereuses, et qu’ils agissent souvent dans l’urgence avec des moyens limités. 

  • Dans les refuges, un grand nombre d’animaux sont mis à mort, faute de solutions alternatives ou de ressources suffisantes.
  • Les chiens dits « difficiles » ou « mordeurs » sont souvent condamnés par défaut, alors que des solutions existent : placement auprès de familles expérimentées, suivi comportemental, accompagnement par des éducateurs spécialisés.
  • Les bénévoles et citoyens mobilisés révèlent une attente forte de transparence et de concertation dans ces décisions graves.


Le terme « euthanasie » est ici impropre. Dans son sens commun, appliqué aux humains, il désigne une mort donnée pour mettre fin à des souffrances irréversibles. Or, dans la réalité des refuges et fourrières, des animaux en parfaite santé peuvent être « euthanasiés » à la convenance des structures, pour des raisons essentiellement gestionnaires. Cette confusion de langage masque la violence de pratiques qui ne devraient plus avoir cours.

« Nous sommes opposés à toute euthanasie de convenance pratiquée sur des animaux sains. Ces pratiques, que j’ai dénoncées comme des abus dans mes travaux, ne peuvent en aucun cas constituer une solution acceptable dans une société qui prétend protéger les animaux », déclare Béatrice Canel Depitre, coprésidente du Parti animaliste.

  • L’interdiction de la vente d’animaux de compagnie pour en tirer un profit financier et privilégier l’adoption en refuge.
  • La mise en place d’une politique nationale de stérilisation massive, pour lutter durablement contre la surpopulation et l’abandon des animaux, causes principales de l’engorgement des refuges.
  • Un arrêt des euthanasies de convenance, sans raisons médicales, dans les refuges.
  • Le développement d’alternatives à la mise à mort (familles relais, éducateurs, partenariats associatifs).
  • Un soutien financier renforcé de l’État et des collectivités aux refuges, afin qu’aucun animal ne soit mis à mort pour convenance, faute de moyens.

Nous déplorons les limites d’un système où les refuges portent seuls une responsabilité écrasante, sans appui suffisant des pouvoirs publics et dans lequel certains animaux sont mis à mort pour des motifs non médicaux. 

Le Parti animaliste se tient aux côtés de toutes celles et ceux qui souhaitent que l’ensemble des refuges redeviennent avant tout des lieux de protection, et non des lieux de mise à mort par défaut. 


Parti animaliste
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Il y a un commentaire

  • Sokolowski pascale

    2 septembre 2025 à 17h32

    C’est absolument dégueulasse et injuste, ça me révolte ! Comment a t on pu ?

    Répondre

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