Version longue non censurée et censurée Images difficiles
Des milliers d’animaux sont torturés et tués chaque année dans le cadre d’un commerce macabre qui prospère sur internet. Derrière ces atrocités se cache une véritable criminalité organisée, structurée en réseaux internationaux, principalement actifs depuis la Chine mais aux ramifications mondiales. Un ensemble d’éléments collectés montre déjà que des chinois reconnus coupables d’actes de cruauté ont séjourné en France et en Europe, que des actes de torture et de meurtres liés à ces réseaux se sont produits au-delà de la Chine, et qu’ils interagissent avec des personnes résidant à l’étranger, notamment en France.
«C’est l’absence de législation claire en Chine qui permet à ce zoosadisme de prospérer et de se diffuser dans le monde entier. Ce miroir montre jusqu’où peut aller la cruauté impunie et rappelle à chaque pays que le silence et l’inaction rendent chacun complice» Héliya Harmony, Référente de l’association Gardiens des Félins
Un trafic cruel, diffusé sur internet, des vidéos chocs mises en ligne par l’association FUTUR
Les vidéos diffusées par l’association FUTUR en étroite collaboration avec Gardien des Félins sont terrifiantes, exposent sans détour l’ampleur de ces atrocités et visent à mobiliser l’opinion publique.
Ces réseaux utilisent des messageries cryptées comme Telegram et des plateformes sociales pour recruter, diffuser et monétiser des vidéos de torture.
Leur mode opératoire est glaçant : des catalogues de supplices sont proposés à des “clients” qui paient pour commanditer des sévices filmés en direct ou en différé. Chaque vidéo devient une transaction commerciale sordide.
Entre mai 2023 et juin 2024, un seul réseau aurait fait 500 victimes félines (cf. World Animals Voice). Un bourreau identifié aurait tué 31 chats en moins d’un an. La tendance s’aggrave : fin 2024, une hausse de 300 % des cas documentés a été constatée.
En parallèle, la coalition internationale SMACC (Social Media Animal Cruelty Coalition) a recensé plus de 5 480 contenus de cruauté animale sur des plateformes grand public (YouTube, TikTok, Facebook) en seulement un an, cumulant 5,3 milliards de vues.
Une impunité totale en Chine
En Chine, aucune loi nationale n’interdit la cruauté envers les animaux domestiques. Torturer un chat ou un chien n’est donc pas un délit en soi. Cette faille juridique, combinée à l’inaction des autorités et au laxisme des plateformes comme Telegram, permet à ces réseaux criminels d’agir presque au grand jour. Certains tueurs, actifs depuis plus de 20 ans, revendiquent publiquement cette impunité.
Une menace pour les jeunes générations
Particulièrement inquiétant : ces réseaux recrutent aussi des adolescents, attirés dans des groupes privés où la cruauté animale est banalisée. Des cas d’enfants ayant reproduit ces violences ont été signalés.
La mobilisation des activistes à l’international
Face à ce fléau, des collectifs comme Feline Guardians s’organisent pour infiltrer ces réseaux, documenter les faits et alerter l’opinion. Présents dans plus de 30 pays, leurs membres mènent un combat quotidien, au prix de menaces et de harcèlement.
En mai 2025, une enquête de CNN a confirmé l’ampleur et l’organisation de ces crimes, relayant le travail de ces lanceurs d’alerte.
Et en France ?
En France, l’Association Gardiens des Félins, en soutien à Feline Guardians, dénonce l’ensemble des violences et cruautés extrêmes rendues possibles par l’absence de protection animale en Chine et leur impact mondial. À travers sa pétition, ses actions en ligne et sur le terrain, elle appelle à une mobilisation urgente pour l’adoption d’une législation chinoise claire et radicale.
En parallèle, l’association FUTUR a réalisé et diffusé une série de vidéos d’enquête et de sensibilisation pour exposer l’horreur de ces réseaux criminels. Ces productions visent à informer le grand public, alerter les décideurs et mobiliser les citoyens afin que la cruauté animale en ligne ne puisse plus rester cachée.
«Il est insupportable de voir ces images, c’est au-delà de l’entendement.
Mais on n’a pas le droit de fermer les yeux : chaque minute d’inaction condamne des milliers d’animaux à d’horribles souffrances. Il est temps d’agir, maintenant» Amadeus, Président de l’association FUTUR
Appel urgent à l’action
Les activistes demandent :
- À la Chine : d’adopter une loi nationale de protection animale et de poursuivre les tortionnaires.
- Aux plateformes (Telegram, TikTok, Facebook, etc.) : de renforcer drastiquement la modération et de bannir les groupes diffusant ces contenus.
Aux gouvernements et médias internationaux : d’exercer une pression diplomatique et médiatique afin de mettre fin à ces atrocités.
Aux citoyens : de soutenir la pétition en cours et de rejoindre les actions, en ligne comme sur le terrain, menées par Gardiens des Félins et Feline Guardians.
Conclusion
Ce phénomène n’est pas une série d’actes isolés, mais bien un crime organisé international qui prospère grâce à l’inaction générale. La médiatisation est aujourd’hui l’arme la plus puissante pour forcer les plateformes et les autorités à réagir.
Nous appelons les journalistes, ONG et citoyens à unir leurs forces à Gardiens des Félins et à l’association FUTUR pour relayer ces faits et se mobiliser.
La vie de milliers d’animaux en dépend.
