ActualitésAnimaux domestiquesLa Toussaint n’est plus réservée aux humains

Agence Yoann Latouche Group17 octobre 20256 min

Chaque année, au moment où les familles françaises fleurissent les tombes de leurs proches, un autre rituel gagne du terrain : celui de commémorer les animaux disparus.

Cette Toussaint, les familles ne se recueillent plus seulement pour leurs proches humains. De plus en plus, elles commémorent aussi leurs compagnons animaux disparus. Un rituel qui prend racine dans l’expérience vécue : 70 % des possesseurs d’animaux ont déjà traversé ce deuil, et 65 % ont organisé un geste symbolique (cérémonie, objet ou lieu de mémoire)[1] pour ne pas laisser leur compagnon s’éteindre sans hommage.

  • Les enfants : pour beaucoup, la perte d’un animal est la première confrontation à la mort. Un rituel adapté (urne décorée, conte audio, petit cercueil) les aide à exprimer leurs émotions et à comprendre cette étape difficile. Des supports comme le livre Mon amie pour la vie (A. Laudebat & A. Asselin, éd. Jets d’Encre, 2023) contribuent également à offrir des clés pour transformer la tristesse en souvenir apaisé.
  • Les adultes : selon le Dr Yessenia Alves Leiva, vétérinaire à domicile et autrice de « J’accompagne la fin de vie de mon animal », « Le deuil animal, bien que douloureux, peut devenir une opportunité de réflexion et de croissance personnelle. Traverser une telle perte enrichit notre empathie et nous apprend à transformer la douleur en souvenir apaisé grâce à des rituels adaptés »
  • La société : 78 % des Français estiment que le deuil animalier doit être respecté au même titre que celui d’un humain[2]

Le sujet s’invite désormais dans les familles mais aussi au travail, où certaines entreprises commencent à accorder un jour de congé en cas de perte d’un animal, une pratique encore marginale mais qui illustre l’évolution des mentalités.

Longtemps, l’inhumation dans le jardin était perçue comme la norme. Pourtant, seuls 6 % des possesseurs d’animaux citent encore spontanément cette option[3]

Depuis 2016, l’inhumation libre dans son jardin n’est plus autorisée par les textes, la dépouille d’un chien ou d’un chat étant juridiquement assimilée à un déchet.

« Depuis l’abrogation de l’article L.226-4 du Code rural en 2016, il convient de se référer au droit européen selon lequel les dépouilles des animaux dits familiers sont assimilées à des déchets pour leur élimination. Concrètement, cela signifie que l’enfouissement libre dans un jardin n’est plus autorisé. C’est une réalité méconnue, souvent choquante pour les familles, mais qui traduit une volonté de l’État d’encadrer strictement ces pratiques pour des raisons avant tout sanitaires. D’où l’importance de proposer des alternatives d’une part dignes pour l’animal qui était dans la majorité des cas considéré comme un membre à part entière de la famille, et d’autre part conformes à la loi, comme la crémation ou les cimetières animaliers. » Maître Estelle Derrien, avocate en droit animalier.


Face à ce cadre légal, les familles privilégient désormais d’autres rituels :

  • La crémation, spontanément citée par 43 % des Français comme la solution la plus connue[4]
  • La restitution des cendres, plébiscitée pour pouvoir les garder dans une urne ou les disperser dans un lieu symbolique (34 % des possesseurs concernés envisagent cette solution)[5]
  • Les gestes commémoratifs : 65 % organisant une cérémonie, créant un objet ou un lieu de mémoire, ou partageant leur peine avec leurs proches ;[6]

Preuve que la commémoration devient essentielle, d’autant que 20 % déclarent avoir regretté de ne pas avoir offert de rituel funéraire à leur animal.[7]

Comme pour les défunts humains, la Toussaint devient l’occasion de se souvenir, de ritualiser, et de partager collectivement un hommage. Le deuil animalier s’installe ainsi peu à peu dans le paysage culturel français, révélant la place croissante de l’animal : compagnon affectif, membre du foyer, repère émotionnel.

Au-delà de ses services de crémation, Esthima développe de nouvelles formes de soutien au deuil :

  • Animorial, cimetière virtuel qui permet de déposer photos et messages en hommage à son compagnon ;
  • Cœur Compagnon, service d’écoute téléphonique attentif et bienveillant, lancé récemment pour accompagner les familles dans cette épreuve ;
  • des Cérémonies Hommage de plus en plus plébiscitées, qu’elles soient classiques ou plus atypiques, afin d’offrir aux familles un moment de recueillement personnalisé.
  • Acteur pionnier du service funéraire animalier depuis près de 30 ans
  • Un réseau de 17 crématoriums animaliers et 2 agences funéraires en France
  • Plus de 575 000 animaux décédés pris en charge pour leur crémation en 2024
  • 380 collaborateurs
  • Une entreprise labellisée Positive Company®, un label RSE français basé sur la norme ISO 26000
  • Esthima est une marque de Veternity France, n°1 des pompes funèbres animalières en France en nombre d’établissements funéraires en France.

[1]  Etude Kantar-Esthima sur la Relation Homme Animal – Mai 2025 – Auprès d’un échantillon de 1010 français, selon un échantillon national représentatif.

[2] Etude Kantar-Esthima sur la Relation Homme Animal – Mai 2025 – Auprès d’un échantillon de 1010 français, selon un échantillon national représentatif.

[3] Etude Kantar-Esthima sur la perception des services funéraires animaliers – Août 2025 

[4] Etude Kantar-Esthima sur la perception des services funéraires animaliers – Août 2025 

[5] Etude Kantar-Esthima sur la perception des services funéraires animaliers – Août 2025 

[6] Etude Kantar-Esthima sur la Relation Homme Animal – Mai 2025 – Auprès d’un échantillon de 1010 français, selon un échantillon national représentatif.

[7] Etude Kantar-Esthima sur la Relation Homme Animal – Mai 2025 – Auprès d’un échantillon de 1010 français, selon un échantillon national représentatif.


Agence Yoann Latouche Group
Site Web |  Autres articles

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.