ConsommationActualitésMaltraitance ordinaire : une vidéo dénonce la foire aux chevaux de boucherie à Garris en Pyrénées-Atlantiques !

Le Sanctuaire du Futur7 août 20254 min

À l’occasion de la foire aux chevaux de Garris, les 31 juillet et 1er août 2025, l’association FUTUR a enquêté et révèle des scènes de maltraitance ordinaire.
Alors que la société évolue et que les chevaux sont de moins en moins perçus comme des animaux de consommation, ces pratiques apparaissent d’un autre temps. Face à ces dérives, l’association FUTUR demande la fin des foires aux chevaux destinés à l’abattage, et appelle à un profond changement dans notre rapport aux équidés.

Lien vers la vidéo : https://www.instagram.com/p/DNBMbEsNJrI/

Lors de leur passage sur la foire, des enquêteurs ont été témoins de scènes choquantes  des chevaux frappés pour être embarqués dans des bétaillères, des animaux en mauvais état, très maigres ou avec des blessures. La négligence à leur égard est frappante : absence d’eau et de nourriture pour certains, enfermement dans des enclos inadaptés favorisant les violences entre chevaux, aucun encadrement vétérinaire
ni contrôle éthique visible.

Et ce n’est pas tout : des chevaux ont été laissés enfermés dans des camions et des vans de 21h le soir jusqu’à 8h le lendemain matin. Des témoins, réveillés et inquiétés par le vacarme de chevaux en détresse, ont alerté la gendarmerie.
Les animaux, enfermés dans des espaces exigus, stressés, dans l’impossibilité de bouger ou de s’allonger, ont subi de nombreuses heures d’enfermement continu. Une situation inacceptable et contraire à toute norme de bien-être animal.

La foire de Garris se présente comme un événement traditionnel, mais ce vernis folklorique ne saurait justifier les pratiques cruelles qu’elle abrite. Il s’agit en réalité d’un marché brutal où l’animal est réduit à sa seule valeur marchande au kilo. Les animaux vendus pour leur viande finissent dans des abattoirs français et étrangers.

-La fin des foires aux chevaux à destination de la boucherie
-De changer notre regard sur les chevaux et d’arrêter de les consommer
Au strict minimum :Une surveillance vétérinaire et éthique stricte sur tous les événements impliquant des animaux vivants
-Des sanctions pour les actes de maltraitance constatés 
L’interdiction de garder les chevaux enfermés toute une nuit dans des camions.
Cela s’est produit cette année encore et cela condamne des animaux à passer la nuit enfermés dans des camions exigus, sans possibilité de se mouvoir, ce qui constitue une maltraitance inacceptable au regard des standards de bien-être animal

Nous appelons citoyens, élus, éleveurs de chevaux de loisir, centres équestres et défenseurs du vivant à se mobiliser avec nous pour mettre un terme à ces pratiques archaïques et indignes d’un pays qui se prétend moderne et soucieux du bien-être animal et surtout, à ne plus visiter ni participer à ces foires.
Tant que nous tolérerons que des êtres aussi sensibles que les chevaux soient brutalisés au nom de traditions ou du profit, nous resterons complices d’une violence qui nie toute idée de progrès moral” Amadeus, Président de l’association FUTUR
.

Il fut un temps, pas si lointain, où l’on trouvait en France des boucheries… canines. Manger du chien n’avait rien d’étonnant, ni de choquant.
Aujourd’hui, cette idée nous révulse, car notre regard a évolué : le chien est devenu un compagnon, un membre de la famille, un être à part entière. Alors pourquoi ce même changement ne pourrait-il pas s’appliquer au cheval ? Lui aussi partage notre histoire depuis des siècles. Lui aussi est fidèle, intelligent, sensible. Pourtant, des milliers de chevaux continuent d’être abattus chaque année, traités comme de simples morceaux de viande.
Face à la violence systémique des lobbies de la viande, l’association FUTUR construit une alternative concrète et solidaire : le Sanctuaire du FUTUR ! C’est un sanctuaire géant réparti sur tout le territoire, grâce à un réseau de particuliers. Chaque foyer, chaque jardin peut devenir un refuge, un lieu de vie pour des animaux sauvés du couteau.
Ce sanctuaire décentralisé redonne une chance à ces êtres vivants, tout en transformant notre regard sur eux. En accueillant deux cochons, deux poules ou deux moutons,
on découvre des individus sensibles, uniques, tout aussi dignes d’attention et de respect que nos animaux de compagnie. Ce projet collectif incarne une vision radicalement différente : celle d’une société qui protège au lieu d’exploiter, qui libère au lieu d’enfermer.

Changer le monde commence par changer notre regard.
Osons poser les bonnes questions. Osons ressentir au lieu de justifier.
Parce qu’aucun animal ne mérite d’être aimé moins qu’un autre.




Le Sanctuaire du Futur
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