One Voice et ses partenaires, l’ASPAS, FERUS, la LPO Bourgogne Franche-Comté et le Pôle Grands Prédateurs, répondent à nouveau présents pour les loups de Saône-et-Loire. Nous demandons la suspension immédiate d’un énième arrêté organisant les tirs de ces animaux. L’audience aura lieu le 22 juillet à 10h au tribunal administratif de Dijon.
Le préfet de Saône-et-Loire signe avec une certaine facilité des autorisations de tirs à tout-va. Nous attaquons en urgence la dernière en date du 15 mai, avec nos partenaires.
Aucune cohabitation envisagée en Saône-et-Loire
Dans ce département, les autorités ne savent répondre qu’avec les fusils. La cohabitation ? Cela ne fait pas partie de leur vocabulaire.
Trop pressés de plaire aux lobbys d’un certain élevage et de la chasse, les services de l’État distribuent à tout-va des permis de tuer une espèce protégée. Chaque loup ayant le malheur de passer ou de s’installer en Saône-et-Loire finit par être tué. Camille, le dernier arrivé, a vu un torrent de haine se déverser sur lui. Quant à son prédécesseur, il a été retrouvé mort dans des conditions suspectes… Nous avions alors porté plainte.
Nous saisissons la justice pour les loups de Saône-et-Loire
En ce qui concerne l’arrêté que nous contestons, la préfecture s’appuie uniquement sur la mention d’un « risque important de dommage », évoquant 18 ovins attaqués dans des communes limitrophes, sans apporter aucune précision sur les dispositifs de protection utilisés. Ce flou est inacceptable : l’administration ne peut pas justifier des tirs alors que rien ne garantit que les troupeaux étaient effectivement protégés comme la loi l’exige.
Nous refusons cette vision rétrograde et destructrice de la vie sauvage. Les loups, outre qu’ils sont précieux en eux-mêmes, sont des animaux essentiels à la biodiversité et au bon fonctionnement des écosystèmes. Plutôt que de s’acharner à les exterminer, les éleveurs doivent être encouragés et accompagnés dans la mise en place de parcs électrifiés, la surveillance et le gardiennage des troupeaux.
Il est scandaleux que certains exploitants agricoles se lamentent aujourd’hui sur la perte de brebis qu’ils refusent de protéger alors qu’ils n’hésitent pas à les envoyer par milliers à l’abattoir sans la moindre once de compassion.
Nous avons déjà obtenu des victoires dans les Alpes-Maritimes en mars dernier. Cette fois-ci, nous serons présents dedans mais aussi devant le tribunal administratif de Dijon le 22 juillet à 10h pour Camille et tous les autres loups de Saône-et-Loire. Pour leur apporter son soutien, le public est invité à signez la pétition de One Voice.
Photo : ©OFB

Il y a un commentaire
gaston
17 juillet 2025 à 12h23
à quel moment “un loup est essentiel à la biodiversité ” quand il se nourrit d’animaux d’élevage?
En tant qu’animaliste, OneVoice devrait le savoir (et le dire!) un loup, comme tout prédateur, est opportuniste et ira toujours au plus facile pour se nourrir. Même avec toutes les “protections” inventées par OneVoice, ce sera toujours plus facile et moins risqué de tuer un ovin ou un bovin que de se frotter à un sanglier.
Ce n’est plus un secret, OneVoice , entre autres, se démène autant que possible pour faire disparaitre l’agriculture de nos campagnes, la vraie, celle où les animaux sont dehors et entretiennent nos campagnes.