Le Parti animaliste organise un rassemblement devant le Sénat, le jeudi 14 novembre à 16 heures, pour exprimer son soutien à la proposition de loi visant à interdire l’accès aux corridas et aux combats de coqs aux mineurs de moins de seize ans.
Grégory Moreau et Sandrine Feuillet, élu(e)s du Parti animaliste, seront présents. Ils déclarent : « Ce rassemblement devant le Sénat est une occasion pour toutes celles et tous ceux qui croient en un futur sans cruauté d’exprimer leur soutien à une évolution des lois en faveur des animaux. En nous rejoignant le 14 novembre, nous montrerons collectivement que la France est prête pour une avancée historique vers un avenir sans corrida ».
Cet événement, rassemblant élus, militants et citoyens engagés pour la cause animale, vise àsensibiliser les parlementaires et l’opinion publique à la nécessité de protéger les enfants de l’exposition à des actes de cruauté, et d’entamer un débat national sur l’abolition de ces pratiques. Pour le Parti animaliste, interdire l’accès des mineurs est un premier pas significatif pour ouvrir la voie à une interdiction complète sur l’ensemble du territoire.
Le Parti animaliste considère l’abolition de la corrida et des combats de coqs comme un enjeu moral incontournable dans une société de plus en plus sensible à la question animale. À l’heure où les citoyennes et citoyens s’expriment massivement contre la cruauté envers les animaux, la corrida et les combats de coqs, en tant que spectacles de violence, ne peuvent plus trouver leur place dans notre société.
Rappelons que 78 % des Français sont favorables à l’interdiction pour les mineurs de moins de seize ans d’assister à des corridas (Ifop, 2018 pour Protect), et 75 % sont favorables à l’interdiction des corridas en France (Ifop, 2024 pour 30 Millions d’Amis).
Cette mesure va dans le sens de la restriction d’âge déjà existante pour certains films ou jeux vidéo jugés violents. Elle répond à la demande des pédopsychiatres et du Comité des droits de l’enfance de l’ONU qui constatent que les enfants ayant assisté à des violences extrêmes souffrent de traumatismes durables et d’un déséquilibre psychique.
Cette loi d’interdiction pour les mineurs est indispensable à deux titres :
- empêcher que des enfants soient spectateurs de ces « spectacles » traumatisants,
- fermer les écoles taurines et assécher à moyen terme un public qui ne sera plus exposé, dès le plus jeune âge, à cette barbarie et ainsi diminuer le nombre de taureaux massacrés.
Le Parti animaliste demande donc par ailleurs une interdiction totale des tortures infligées aux animaux au nom du divertissement.
Rendez-vous le 14 novembre à 16 heures devant le Sénat pour une action citoyenne et symbolique en faveur de l’interdiction pour les mineurs et de son abolition future.
Il y a un commentaire
Agnes Anciaux
12 novembre 2024 à 20h46
Permettre aux mineurs de voir toute souffrance et barbarie infligées aux animaux normalisé la cruauté envers des êtres sentiments qui ne demandent rien . Il faut changer les “normes” et interdire toute cette barbarie.